Guéguerre statistique au Royaume-Uni sur l’immigration

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Une guéguerre statistique se livre à coups de rapports entre partisans et adversaires de l’immigration au Royaume-Uni
 
Il y a quelques jours, les médias relayaient une étude de l’University College de Londres, affirmant que l’immigration européenne avait rapporté 25 milliards d’euros aux caisses britanniques entre 2001 et 2011.
 
Mais ce n’est pas tout.
 

Le coût de l’immigration au Royaume-Uni

 
Ce rapport sponsorisé par l’Union européenne révèle d’abord que l’immigration européenne n’a apporté un bénéfice net que sept années, sur les 17 étudiées.
 
Le bénéfice de l’immigration européenne n’est donc que de 4,9 milliards d’euros sur les 17 années étudiées.
 
Mais il révèle également que l’immigration extra-européenne a coûté 150 milliards d’euros au pays entre 1995 et 2011…
 
Le rapport calcule donc que le coût total de l’immigration pour le Royaume-Uni serait de 145 milliards d’euros dans le meilleur des cas, 202 milliards dans le pire, puisque la facture de l’accès des migrants aux services publics comme l’éducation ou la santé est bien plus élevée que les taxes payées par les personnes concernées.
 

L’immigration se prête aux manipulations de la guéguerre statistique

 
Une autre guéguerre statistique enflamme la question des « de souche ».
 
Selon les médias les britanniques « de souche » coûtent eux aussi cher à l’Etat, bénéficiant de plus de 750 milliards d’euros en services publics, un montant que les impôts ne remboursent pas. C’est l’occasion de donner à croire que les travailleurs européens sont mieux qualifiés et diplômés que la population locale.
 
Là encore, il s’agit d’une manipulation puisque la comparaison porte sur des quantités qui ne sont pas définies de la même manière : seuls les migrants en âge de travailler sont pris en compte tandis que la population britannique est prise dans son ensemble, retraités compris.
 
« Les statistiques prouvent que dans le pays, les ménages sans enfants contribuent en réalité deux fois plus à l’impôt qu’ils ne reçoivent d’allocations » a commenté le groupe de réflexion Migration Watch.