Les sandwiches consommés en un an au Royaume-Uni ont le même « impact environnemental » en CO2 que 8,5 millions de voitures

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Selon une étude menée par l’université de Manchester, l’empreinte carbone des sandwiches atteint des niveaux terrifiants – surtout quand ils contiennent à la fois de l’œuf, du bacon et de la saucisse, le fameux sandwich de petit déjeuner complet qui vous permet de « tenir » toute la journée. Le Pr Adisa Azapagic et son équipe ont consacré toute leur énergie à l’évaluation des émissions carbones de cet aliment de base du Britannique moyen : on consomme environ 11,5 milliards de sandwiches par an au Royaume-Uni. Cela produit autant de CO2 que 8,5 millions de voitures, et ce ne sont pas seulement les papilles qui souffrent, mais aussi « l’environnement » !
 
Tout a été pris en compte, la manière de produire les ingrédients, leur conditionnement, les ingrédients et emballages jetés que les sandwiches aient été composés à la maison ou achetés tout prêts. Mais aussi la réfrigération, et sans doute aussi la petite serviette en papier qui va avec…
 

L’impact environnemental des sandwiches au Royaume-Uni, nouvel horizon des luttes pour le climat

 
Ce sont les produits d’origine animale qui se révèle les plus « coupables » : les fromages et les crevettes sont en haut de la liste, tout comme la viande de porc qui mérite une mention spéciale, mais aussi les tomates. Plus largement, ce sont les émissions liées à la production agricole et à la transformation des ingrédients qui font que votre sandwich soit en train de « rôtir » la planète.
 
Déjà, l’ONG « Friends of the Earth » a appelé les fabricants à réduire les composants les plus responsables du « changement climatique » – « En finir avec les garnitures de viande et de fromage sera bon pour la planète comme pour notre santé », a annoncé cette ligue de vertu.
 

Le CO2 des voitures n’a qu’à bien se tenir : les sandwiches sont en train de le rattraper…

 
Commentaire d’un internaute : le mieux serait que les hommes cessent de respirer et de manger. Cela réglerait le problème. Quoique… Si toute l’humanité meurt d’un seul coup, a-t-on pensé aux émissions de méthane que provoquerait la décomposition des cadavres ?
 

Anne Dolhein