Campagnes diffamatoires : les médias du système ont fait battre le trumpiste Roy Moore à la sénatoriale d’Alabama

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Le camp globaliste, nihiliste et immigrationniste exulte : les Démocrates ont arraché un siège de sénateur en Alabama aux Républicains représentés par le trumpiste Roy Moore. Mais il a fallu envoyer la grosse artillerie pour battre ce juge opposé à l’avortement, ouvertement évangélique. Et encore le résultat est-il singulièrement serré : 49,6 % pour le Démocrate gauchiste radical Doug Jones, 48,7 % pour Roy Moore. Cette élection partielle était destinée à remplacer le sénateur Jeff Sessions nommé ministre de la Justice. L’Alabama n’avait pas élu de sénateur démocrate depuis 1992. Ce sont les campagnes diffamatoires des médias en vue de la sénatoriale de l’Alabama qui ont fait la différence.
 

Roy Moore : « Il est difficile de nettoyer les égouts quand vous êtes entourés jusqu’au cou par des alligators »

 
« Ma position a toujours été Dieu d’abord, la famille puis le pays », aime à répéter Roy Moore. De quoi ulcérer le camp démocrate. « L’exploit est énorme dans cet Etat qui se veut comme l’un des plus conservateurs du pays », claironne le gaucho-mondialiste Huffington Post. La victoire est saluée par Hillary Clinton : « Si les Démocrates peuvent gagner en Alabama, nous pouvons et devons être en première ligne partout ailleurs. En avant »! » Et être en première ligne, c’est déchaîner tout l’appareil de propagande, de financement et de forgeries. « Il est difficile de nettoyer les égouts quand vous êtes entourés jusqu’au cou par les alligators », a commenté Roy Moore. Et le juge-candidat de citer des attaques venues des deux camps – y compris républicain.
 
Moore a en particulier dénoncé les informations diffamatoires portées par cet article « terrible, immonde » du Washington Post qui l’accusait d’avoir eu des relations « inappropriées » avec des adolescentes. Il a dénoncé le fait que ces plaignantes se fussent étrangement manifestées un mois avant l’élection.
 

Sept femmes ont accusé Roy Moore… quarante ans après, aucune ne l’a accusé de viol

 
Sept femmes ont simplement rapporté, quarante ans après les faits allégués, au journaliste de l’organe démocrate washingtonien que Moore les avait draguées – souvent avec l’assentiment de leurs parents et en parfait gentleman – alors qu’il était lui-même à peine âgé de trente ans et qu’elles étaient en âge de consentement. Une seule a affirmé qu’il avait essayé de la contraindre à un acte sexuel, mais les éléments clés de son accusation ont été contredits par des témoins, et elle-même a reconnu finalement avoir falsifié un document. Cette femme, qui a plusieurs fois accusé des hommes de harcèlement, a affirmé avoir eu deux rencontres avec Moore alors qu’elle avait 14 ans, sans évoquer de viol. Ce qui n’a pas empêché les médias du système d’accuser Moore de pédophilie. Bref, un type de forgerie dans lequel les démocratures maçonniques occidentales et leurs réseaux occultes sont devenues expertes, comme l’a démontré en France la dernière élection présidentielle.
 

Les campagnes diffamatoires dans les médias ont fait battre Roy Moore

 
A l’opposé, l’appareil médiatique s’est gardé de s’appesantir sur les positions de Jones, qualifié de « respectable avocat ». Discrétion de chaisières sur son soutien à l’avortement prénatal jusqu’à, apparemment, la veille de la naissance. Rien ou presque sur le fait qu’il ait défendu le droit de garçons à utiliser les vestiaires de filles s’ils revendiquent le statut de femmes. Ni qu’il soit favorable à l’amnistie des immigrés illégaux. Motus sur son rôle dans l’affaire Brittany Benefield, victime de viol à l’âge de 15 ans à l’Université d’Alabama en 2001. Le futur candidat démocrate était le défenseur de la partie civile désigné par l’établissement et ses plaidoiries, dénonce Brittany, « m’ont laissée pantoise, il faisait tout pour charger la victime, honnêtement ».
 
Roy Moore a aussi mis en cause un sondage diffusé par Fox News, pourtant proche des Républicains, affirmant que le Démocrate Doug Jones caracolait dix points devant lui à l’inverse d’autres enquêtes. On sait comment un sondage peut démobiliser un camp. Au vu de la faible marge séparant au final les deux adversaires, on peut affirmer que le camp Trump a singulièrement bien résisté. Devant ses partisans, Roy Moore a réaffirmé ses valeurs : opposition à l’avortement – touchant 17 femmes pour mille, un des plus forts taux des pays développés –, affirmation du mariage entre personnes de sexe opposé et interdiction des transsexuels dans l’armée ou dans les toilettes du genre opposé, arrêt de l’immigration illégale.
 

La majorité républicaine au Sénat est réduite à 51-49, après la victoire démocrate à la sénatoriale de l’Alabama

 
« Ce fut probablement l’une des campagnes les plus dégueulasses de l’histoire américaine », commente Selwyn Duke sur thenewamerican.com. Ces attaques ont permis de faire oublier aux électeurs les positions gauchistes de Jones, et la conséquence du scrutin : la majorité républicaine au Sénat, chambre dans laquelle les Etats sont représentés à parité – est réduite à 51 contre 49. De quoi fragiliser l’adoption du programme du président Trump et sa capacité à reconfigurer la Cour suprême, le Sénat devant avaliser la nomination des juges par la Maison Blanche.
 
Il est évident que le problème de la gauche dans cette affaire n’avait rien à voir avec de quelconques dérives sexuelles. Elle-même en est d’ailleurs le premier vecteur puisqu’elle a introduit l’éducation à l’homosexualité et à la transsexualité à l’école, a inondé la culture de nihilisme. Elle a louangé des prédateurs sexuels de son camp tels le sénateur Ted Kennedy, dans la voiture duquel une femme est morte noyée en 1969, ou le représentant pédéraste Gerry Studds.
 
Les pouvoirs qui ont mis Roy Moore en échec ont révélé à quel point les médias peuvent pervertir l’opinion. Le globalisme matérialiste est prêt à toutes les violences mentales et il en a les moyens.
 

Matthieu Lenoir