Stephen Hawking : quitter la planète Terre dans moins d’un siècle !

Stephen Hawking quitter planète Terre moins cent ans
 
Le physicien Stephen Hawking a révisé ses calculs sur le moment où il faudra prévoir une solution de repli pour cause d’inhabitabilité de la planète. En novembre dernier, il donnait à l’humanité mille ans pour se trouver une nouvelle adresse. 1.000 ans, une poussière comparée à l’histoire de la Terre, c’est un délai somme toute confortable quand on considère que cela concerne des générations très, très futures. On pouvait légitimement se dire que les hommes en ont vu d’autres, et vaquer tranquillement à ses occupations. Hawking vient de fixer une nouvelle limite de cent ans, qui a l’avantage de toucher ses auditeurs en ce qu’ils ont de plus précieux : leurs enfants, leurs petits-enfants. Il nous faudrait donc déménager dans moins d’un siècle : c’est un délai qui concerne bon nombre d’enfants déjà nés.
 
Le théoricien de la physique, aussi matérialiste qu’il est adepte des prédictions apocalyptiques, s’exprime en ces termes dans une nouvelle série documentaire sur cette version interstellaire du « grand dérangement » qui sera diffusé par la BBC dans le cadre de ses émissions scientifiques Tomorrow’s World sous le titre Expedition New Earth. Ce serait, comprend-on, le meilleur cadeau que puissent offrir les hommes à la Terre-Mère : prendre nos affaires et déguerpir à la recherche, sinon de prairies plus vertes, du moins d’environnements éventuellement accueillants, avec l’aide de fusées habitées et des avancées de la biologie.
 

Quitter la Terre dans moins cent ans avec tous nos bagages !

 
En l’espace de deux documentaires de 60 minutes, Stephen Hawking explorera très sérieusement les solutions au « changement climatique », aux éventuelles frappes d’astéroïdes, aux épidémies et à la croissance de la population qui rendent notre planète « de plus en plus précaire ». Les hommes, c’est désormais tenu pour acquis, sont une vraie plaie pour la planète et celle-ci le leur rend bien par une espèce de justice immanente et aveugle.
 
Au programme, notamment : des recherches en vue d’établir une forme d’hibernation humaine. Les ours seront-ils du voyage dans cette très laïque nouvelle arche de Noé ?
 
A défaut d’un départ relativement rapide vers une « planète B » – par le passé, Hawking a imaginé que nous puissions coloniser la Lune ou Mars – l’humanité serait en grand danger d’extinction massive, accélérée par l’action de l’homme lui-même.
 

Stephen Hawking prêche pour la planète (et contre l’homme)

 
Stephen Hawking, tétraplégique et victime d’une pneumonie qui l’a obligé à recourir à un synthétiseur de la voix, est devenue une sorte de « diseur de mauvaise aventure » que le monde prend d’autant plus au sérieux qu’il se spécialise dans la négation de Dieu et dans la recherche d’une « théorie quantique unifiée des composantes fondamentales et des forces de la nature ».
 
Parmi ces mises en garde, il y a celle qu’il a faites à propos de l’intelligence artificielle dont il présente les développements comme une menace pour l’humanité, les « élèves » risquant de dépasser bien vite les maîtres.
 
Comme quoi l’âme et la conscience ont du bon, et qu’il serait sans doute plus intelligent d’en tenir compte plutôt que de faire de la science-fiction sous couvert de science. Il reste à Hawking à le découvrir.
 

Anne Dolhein