Synode sur la famille : pas de changement radical, mais…

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Le Synode sur la famille a débuté au Vatican et les sujets examinés ont déjà fait débat bien avant, notamment sur la question des personnes divorcées et remariées.
 
Le Synode s’est ouvert par l’intervention d’un couple australien venu poser une question : « que faire si son fils homosexuel veut venir passer Noël accompagné de son compagnon ? »
 
Une question que ces parents, présents à titre « d’experts » sont évidemment en droit de se poser et de poser mais une question dangereuse à examiner tant elle est dialectique et mène donc droit où on veut emmener.
 
Mais le sujet le plus discuté a été pour l’instant la question de l’accession à la communion des divorcés remariés et ce couple d’australiens a d’ailleurs fini sur ce témoignage, celui d’une de leur amie qui se sent parfois « pas totalement acceptée dans sa paroisse ».
 
Les prises de positions ont été nombreuses et c’est notamment l’archevêque de Budapest, président du Conseil des conférences épiscopales européennes, qui a encouragé à examiner « les pratiques de certaines églises orthodoxes qui permettent un second voir un troisième mariage, marqués par un chemin de pénitence »…
 

Un synode pastoral sans changement radical assumé

 
Au terme de la seconde journée de Synode, le porte parole du Vatican, le père Lombardi a annoncé qu’il fallait que les gens se sentent accueillis et qu’il fallait donc cesser d’employer certains termes comme « vivre dans le péché ». Le frère Thomas Rosica, chargé de la communication avec les médias anglophones pendant le Synode a confié qu’aucun changement de doctrine n’était réellement discuté mais que l’accent était mis en revanche sur un changement de langage… Sur la « pastorale ». On a déjà entendu ça quelque part…
 
Le troisième jour, le Synode a voulu rappelé que l’eucharistie n’était pas le « sacrement des parfaits mais celui de ceux qui sont sur le chemin ».
Il a également été évoqué une simplification de la procédure d’annulation de mariage, dans le but de régler le problème des divorcés-remariés…
 
Les changements ne seront sans doute pas extraordinaires, mais l’on commence toujours par changer les mots et trouver des moyens détournés pour affaiblir les positions qu’on veut emporter.