Brexit : comment les universitaires pratiquent l’endoctrinement des étudiants en faveur de l’UE

UE endoctrinement étudiants universitaires Brexit
 
La plupart des principaux universitaires en sciences sociales sont en faveur de l’Union européenne, ce qui explique largement pourquoi leurs étudiants, soumis à un endoctrinement intensif, sont eux-mêmes des soutiens avérés de l’UE. Et cela permet également de comprendre pourquoi ceux qui veulent le maintien dans l’Union européenne accordent tant d’importance au vote de la « génération du futur ».
 
Cela ne signifie pas forcément que les arguments en faveur du Brexit sont sans fondement ou irrationnels : on voit plutôt ici la relation gagnant-gagnant entre la sphère académique et les fonctionnaires pro-UE qui leur versent des subventions, affirme un article du Telegraph de Londres.
 

Les universitaires pro-UE font obstruction aux points de vue opposés

 
Les universitaires qui font le plus de bruit en faveur de l’UE sont promus au rang d’« experts de l’Union européenne » et on les gratifié de subventions, de sièges dans les commissions et d’une enviable couverture médiatique, juge le journaliste Mark Brolin. Ils renvoient ensuite l’ascenseur en faisant allégeance au projet européen.
 

L’endoctrinement en faveur de l’UE

 
Ils servent aussi de chiens de garde contre les opinions inverses, tout en pesant lourdement sur le processus de publication qui gère la parution, ou le refus, d’un article ou d’un ouvrage universitaire. Les titres en symbiose avec le discours fédéraliste se comptent par centaines chaque année. Non seulement ils figurent sur les listes des lectures obligatoires des étudiants, mais ils intègrent le corpus des « nouvelles recherches » que les rédacteurs d’articles ultérieurs sont censés prendre en compte pour pouvoir espérer être perçus comme des intellectuels sérieux.
 

Les étudiants sont maintenus par les universitaires dans le culte de l’UE

 
Dans ce milieu, les points de vue critiques sur l’UE sont si peu nombreux qu’ils seront comptés pour quantité négligeable : « Vous voyez bien que l’écrasante majorité des preuves théoriques sont en faveur de l’Union européenne… » De quoi maintenir les étudiants prisonniers des certitudes qu’on veut leur inculquer.
 
Il n’y a rien de vraiment nouveau quant à ces mécanismes. Tout au long de l’histoire de l’université, il a toujours existé un marché lucratif pour les universitaires qui acceptent de fournir aux gouvernements des alibis intellectuels faciles pour leurs programmes, commente Mark Brolin.
 

Politiciens et universitaires ont créé un écosystème pour l’UE qui s’alimente tout seul

 
Les « intellectuels vedettes », des gens comme Paul Krugman et Joseph Stiglitz se font un complément d’argent en condamnant les « marchés libres » un peu partout dans le monde, tout en saluant tous les interventionnismes. Mais aussi en apportant leur soutien au plus grand projet interventionniste de tous : l’UE. Se penchent-ils sur un problème, quel qu’il soit ? Leur réponse est invariable : il n’y a pas assez d’interventionnisme.
 
Bien évidemment, cet enthousiasme pour l’Union européenne n’est pas feint. Il pourrait difficilement l’être alors que politiciens et universitaires ont créé un écosystème qui s’auto-alimente. Le discours impeccable et magnifique qui l’accompagné est trop séduisant pour qu’il soit facile de le contredire. Il se heurte pourtant à la réalité et laisse à désirer lorsque les contribuables doivent payer pour que leurs enfants soient dupés et qu’on leur fasse croire que ceux qui doutent de l’UE sont des « méchants » ou des arriérés.
 

Patrick Neuville