L’Union européenne récompense le « transgenre » Lydia Foy et accentue la pression sur ses Etat membres

Union européenne récompense transgenre Lydia Foy
 
L’Union européenne vient de récompenser un activiste transgenre qui s’est battu pendant des années devant les tribunaux irlandais pour que son choix soit légalement reconnu. Donal Mark, aujourd’hui connu sous le nom de Lydia Annice Foy, a reçu le prix « Citoyen de l’Union européenne » en grande pompe à Bruxelles. L’événement marque incontestablement la volonté qu’a l’Union européenne de mettre les Etats membres sous pression pour qu’ils mettent en œuvre l’idéologie post-marxiste du genre dans leurs systèmes légaux.
 

Donal Mark, activiste transgenre, récompensé par l’Union européenne et montré en exemple

 
Donal Mark a subi une opération chirurgicale de « changement de sexe » en 1992 et s’est immédiatement lancé dans une bataille légale de 22 ans pour que son nouveau « genre » soit reconnu à la place de son sexe biologique, et inscrit sur son certificat de naissance.
 
Michael Farrell, un notaire qui a travaillé sur le cas depuis 2005, a réagi en affirmant que cette reconnaissance publique de l’UE d’un activiste transgenre était « une reconnaissance par le parlement européen de la nécessité de reconnaître des droits aux personnes transgenres ». Le cas de Lydia Foy, a-t-il dit, a « une signification bien plus importante en Irlande que celle d’un simple changement législatif ».
 
Désormais, pense-t-il, l’Union européenne examinera les droits des personnes transgenres dans les pays qui veulent rejoindre l’Union, et en fera une condition d’adhésion.
 

Le cas de Lydia Foy sert à l’Union européenne pour faire pression sur les Etats membres

 
L’Union européenne procède exactement comme certains de ses Etats membres : en imposant une idéologie par le biais de cas particuliers dont on tire une norme.
 
En 2007, peu après la campagne menée par Lydia Foy, la Cour Suprême irlandaise avait jugé que certaines dispositions de la loi nationale étaient incompatibles avec la Convention européenne des droits de l’homme et que le « transgenre » devait pouvoir choisir son genre légal.
 
De manière parfaitement anti-démocratique, des juges avaient donc décidé de changer leur interprétation de la loi en 2007. L’Union européenne s’en sert désormais pour l’imposer partout en Europe.
 

Béatrice Romée