USA : les étudiants se plaignent des règles alimentaires imposées aux cantines scolaires

USA règles alimentaires cantines scolaires
 
L’eau a désormais remplacé la boisson « Powerade » et la mayonnaise a disparu de la cafétéria de l’Université de Fort Mills.
 
Depuis quelques temps, les cantines scolaires sont obligées de fournir un certain type de nourriture aux étudiants pour se conformer aux nouvelles règles imposées par le programme national des déjeuners scolaires, soutenu par la première Dame Michelle Obama. Objectif : lutter contre l’obésité. Résultat
 

Des étudiants mécontents des règles alimentaires

 
Et les étudiants se plaignent : « Lorsque le déjeuner se termine, j’ai l’impression que les poubelles sont plus pleines que mon estomac » confie l’un d’eux. Il explique qu’il jettera sûrement la pomme ou le morceau de pain qu’on lui posera sur son plateau au nom de sa santé.
 
Les nouvelles règles alimentaires sont un casse-tête pour les écoles. Quant aux élèves, ils ont le sentiment qu’on leur a sérieusement changé l’ordinaire : « Même les sauces n’ont plus le même goût cette année. »
 
Concevoir un menu en terme de calories est difficile, utiliser les aliments imposés en répondant aux attentes des étudiants semble mission impossible, eux qui rêvent de sodas et de sauces grasses et salées… Car, oui, le taux de sel est également imposé par l’administration. « Le sel est présent dans presque tous les aliments », notent les cuisiniers qui vont devoir se transformer en nutritionnistes munis de calculettes.
 
Sans compter qu’on n’arrive pas d’un coup de baguette magique à introduire « l’oignon, l’ail ou la poudre de chili » – aliments recommandés – dans la bouche de l’élève américain moyen.
 

Les cantines scolaires en régime imposé

 
L’Etat du Dakota du Nord aimerait voir les cuisiniers des cantines fabriquer les plats sur place. Mais les normes sont telles qu’ils sont nombreux à préférer avoir recours à des repas industriels pré-emballés, où les taux de matière grasse, de sodium et de sucre sont obligatoirement inscrits sur l’étiquette. Comme les établissements doivent justifier les contenus des assiettes de leurs élèves auprès du gouvernement fédéral, c’est la solution de facilité.
 
Le totalitarisme commence dans les assiettes, au grand dam des étudiants.