Viktor Orban fustige l’Union européenne qui n’accepte pas son plan anti-immigration de masse pour la Hongrie

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Le premier ministre Viktor Orban.

 
Unanimement réélu à la tête de son parti ce dimanche, à l’occasion du congrès du Fidesz, Viktor Orban a fustigé les leaders de l’Union européenne pour avoir transformé son pays en véritable champ de bataille en raison de la politique migratoire de masse. Alors que les chiffres cités par les médias sont systématiquement minimisés, ce sont, selon des sources émanant de services de sécurité européenne, déjà 1,3 millions d’immigrants qui sont arrivés au total cette année à la date d’octobre. Viktor Orban prédit l’arrivée de « millions », voire de « dizaines de millions » de nouveaux migrants si un plan anti-immigration de masse n’est pas voté à l’échelle européenne. L’homme fort de la Hongrie n’a quant à lui pas attendu l’aval de Bruxelles pour sceller la frontière sud de l’Europe face à l’arrivée massive d’immigrants, interdisant tout accès à son territoire depuis le mois de septembre dernier.
 

Viktor Orban s’oppose à l’Union européenne

 
Arrivé au pouvoir à l’issue des élections législatives de 2010 et réélu en 2014, la cote de popularité de Viktor Orban n’a cessé de croître auprès du peuple hongrois en raison de sa politique résolument anti-immigrationniste. Sa politique économique porte ses fruits, au grand dam des eurocrates de Bruxelles qui ont bien essayé de le déboulonner à grands renforts d’euros ponctionnés dans la poche des Européens. Confiant dans le soutien de son peuple qui le porte à 51 % d’opinions favorables dans les sondages, loin devant le parti d’extrême droite Jobbik (21 %), Viktor Orban a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa politique au-delà des prochaines élections prévues dans deux ans, s’il est de nouveau reconduit au pouvoir : « Nous protégerons nos frontières et le peuple de Hongrie des criminels, des terroristes et des clandestins. »
 

Le plan anti-immigration de masse de la Hongrie

 
La Hongrie a par ailleurs organisé une vaste pétition à l’échelle nationale à la suite du déferlement de cette vague migratoire qui a transformé le pays en « champ de bataille », selon les propos de Viktor Orban. Au total, ce sont quelque 1,5 million de Hongrois qui l’ont signée pour dénoncer la politique immigrationniste de l’Union européenne. Soit 15 % de la population hongroise… Les signatures, dûment certifiées, seront déposées à Bruxelles dans les jours qui viennent.
 
Si certains pays de l’Union européenne se demandent encore comment faire pour juguler cette vague migratoire, tels le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne, la Hongrie de Viktor Orban a la solution et souhaite la faire reconnaître. Pour le Premier ministre hongrois, le problème à la racine du mal est clairement identifié : l’Europe ne croit plus au christianisme, au bon sens ni à la fierté nationale. Pour Orban, l’Europe « et ses peuples croient aujourd’hui en des choses superficielles et secondaires : les droits de l’homme, le progrès, l’ouverture, les nouvelles formes de famille, la tolérance. C’est bien beau, mais ce ne sont que des choses secondaires. »
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle