Vincent Peillon part prêcher la Révolution laïque en Suisse

Vincent Peillon Révolution Laïque Suisse
 
L’ex-ministre de l’Education nationale, aujourd’hui parlementaire européen, va cumuler ce mandat avec un poste de professeur d’université. Les généreuses indemnités recueillies à Strasbourg lui laisseront le temps et la tranquillité d’esprit nécessaire à prêcher la Révolution en Suisse. Vincent Peillon intégrera l’université de Neuchâtel en tant que professeur associé à l’Institut de philosophie de la faculté des lettres et des sciences humaines.
 
C’est le Conseil d’Etat neuchâtelois qui a nommé Vincent Peillon à ce poste. Il faut dire que l’homme qui a institué l’enseignement de la morale républicaine en France est docteur en philosophie, spécialiste de la « foi laïque » et grand admirateur de tout ce que l’école laïque et obligatoire apporte en échange de croyances religieuses dépassées. Docteur et spécialiste en endoctrinement ? Ce n’est pas incompatible.
 

Un professionnel fanatique de la révolution laïque

 
Chargé de cours, Vincent Peillon mènera de front enseignement et recherche sur l’histoire de la démocratie, a annoncé l’université lundi, dans le cadre d’un projet portant sur le républicanisme et la pensée républicaine.
 
Fils du banquier communiste Gilles Peillon, l’ancien ministre descend par sa mère d’une famille juive alsacienne ; son oncle maternel n’est autre qu’Etienne-Emile Baulieu, inventeur de la pilule abortive RU 486. Vincent Peillon a beaucoup écrit sur Merleau-Ponty, Jean Jaurès, Ferdinand Buisson… et montré ses choix idéologiques tout de laïcité et de lutte contre les « stéréotypes » dans son projet de « refondation » aujourd’hui mis en œuvre dans l’enseignement français.
 

La Suisse va engraisser Vincent Peillon

 
Un professeur d’université suisse gagne 40 % de plus qu’un ministre en France. Même si c’est sans doute un peu moins pour un professeur associé, on peut au moins féliciter Peillon de recevoir des francs suisses en échange de ses idées !
 
On verra s’il laisse chez nos voisins un souvenir plus favorable que le désordre mis dans les rythmes scolaires en France et l’hypocrisie impavide avec laquelle il a traité la question de l’idéologie du genre.