Nicole Boucheton, vice-présidente de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) étale sa maladie et son désir de mort dans la presse, avec l’objectif avoué de hâter la légalisation de l’euthanasie en France. Twitter abonde de renvois vers son dernier blog où elle raconte ses démarches pour obtenir un suicide assisté en Suisse : on parle du « scandale » de l’exil auquel la contraint la loi française.
Atteinte d’un cancer du rectum, Nicole Boucheton explique avoir refusé la « chirurgie, trop mutilante » : c’est son droit. Chimio et tomothérapie ne lui ont offert qu’un répit : on ne lui propose plus que les soins palliatifs.
Cette militante de l’euthanasie n’en veut pas : c’est un « départ rapide » qu’elle exige et elle explique à quel point elle estime contraire à la liberté, à l’égalité et la fraternité l’obligation où elle s’est trouvée d’organiser son suicide assisté en Suisse, avec des déplacements coûteux à la clef – et le prix de l’opération elle-même.
Et de dénoncer le refus des médecins français de lui indiquer précisément son espérance de vie – comme si la vie était quantifiable, comme si l’on pouvait prédire le moment de la mort.
Hautement médiatisée, la propagande ultime de Nicole Boucheton sera utilisée par les partisans de l’euthanasie pour faire pression sur François Hollande sur la foi de son « engagement 21, non tenu » : « J’en veux à ce président en qui j’avais fait confiance en lui donnant ma voix. »