Répondant à une pétition lancée il y a deux ans par la fondation 30 millions d’amis, et au terme d’un débat animé, les députés ont voté l’article alignant le code civil, qui considère les animaux comme « des biens meubles », sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme « des êtres vivants et sensibles ». Les embryons doivent applaudir la décision.
S’il s’agit de condamner la maltraitance, rien à redire, mais les amendements des Verts, rejetés cette fois-ci, révèlent que ce vote est un pas de plus vers le droit des animaux, et accélère la confusion des frontières entre l’homme et l’animal…
A noter que cette même Assemblée laisse par ailleurs les enfants devenir des marchandises sans que les Verts ne s’en offusquent.