Un an et demi après avoir été condamné à sept ans de prison le 24 juin 2013 pour abus de pouvoir et prostitution de mineure dans l’affaire Rubygate, Silvio Berlusconi a été définitivement acquitté par la Cour de cassation. La décision est définitive et ne peut faire l’objet d’un appel.
En 2012, l’ancien Premier ministre avait déjà été soupçonné d’abus de pouvoir et avait été reconnu coupable de fraude fiscale l’année suivante.
Il avait échappé à la prison en raison de son âge, une peine remplacée par des travaux d’intérêt général.
Entre autres choses, « Il Cavaliere » est soupçonné de collusion avec la mafia, de blanchiment d’argent, de corruption, de falsification de témoignage et de fraude comptable…
L’acquittement révèle-t-il un abus de pouvoir judiciaire ou la bienveillance de la république des juges ?