La loi a été votée jeudi dernier par le Parlement chypriote, qui a supprimé la condition de reconnaissance du génocide par un tribunal international pour permettre la création du délit. Il encourt un maximum de 5 ans d’emprisonnement et de 10.000 euros d’amende. Une délégation arménienne était présente dans cette île qui a accueilli de nombreux réfugiés lors des massacres des Arméniens et autres chrétiens en 1915 par les Turcs ottomans. La Turquie a réagi en affirmant que la décision était nulle et sans effet, rapporte Reuters qui parle du génocide comme d’un fait « controversé ».