Deux enfants du Maryland, âgés de 10 et 6 ans, avaient été emmenés par la police le 20 décembre dernier alors qu’ils rentraient à pied chez eux, seuls. Ils ont à nouveau été embarqués par la police du Maryland samedi dernier, alors qu’ils jouaient tranquillement dans un parc, à cinq minutes à pied de la maison familiale. Les parents avaient passé outre les demandes du gouvernement qui leur avait interdit de laisser les enfants aller et venir seuls où que ce soit, décidant de choisir d’eux-mêmes la manière dont ils élevaient leurs enfants.
Alors que ces derniers jouaient et devaient rentrer à 18 h à la maison, ils ont été arrêtés et emmenés par la police, sans que leurs parents n’en soient informés.
A 18 h 30, les parents commençaient à s’inquiéter, à 20 h, ils étaient terrifiés.
Arrêtés par la police et remis aux services de protection de l’enfance parce qu’ils jouaient dehors
Jusqu’à ce qu’ils reçoivent un appel des Service de protection de l’enfance qui ont fini par leur annoncer que les enfants avaient été récupérés par la police et se trouvaient dans leurs locaux. Pendant deux heures, les enfants sont restés dans la voiture de police sans pouvoir appeler leurs parents, avant d’être livrés aux services de protection de l’enfance en attendant ces derniers, sans nourriture alors que l’heure du dîner d’un enfant de cet âge était largement passée.
Le père, Sasha Meitiv, élevé en l’Union soviétique, peu étonné de la « cruauté » de la police
Quand Danielle Meitiv, mère des enfants, reçoit ce coup de téléphone, l’interlocuteur refuse de lui donner des nouvelles de ses enfants, elle sait seulement qu’ils sont dans les locaux des services de protection de l’enfance.
« C’était un véritable cauchemar, mais je ne réalisais pas qu’ils étaient capables de faire ça. Je ne pensais pas qu’ils le feraient, les enfants doivent être terrifiés » confiait leur mère en route vers les locaux dans lesquels se trouvaient ses enfants.
La compétition entre le Maryland et l’Union soviétique
Son mari, Sasha Meitiv, élevé en Union soviétique, semblait moins surpris : « Tu ne comprends pas combien la bureaucratie peut être cruelle » a-t-il simplement dit à sa femme.
Un exemple significatif de l’aspect indiscutablement totalitaire du gouvernement étatique concerné : ni le droit des parents à élever leurs enfants comme ils l’entendent, ni celui des enfants à jouer seuls dehors ne pèse dans la balance de l’Etat-nounou…
Les enfants Meitiv remis à leurs parents 6 heures plus tard, en échange de la promesse de ne plus les laisser seuls
Pendant deux heures et demie, les parents ont dû attendre sans la moindre information sur leurs enfants, avant de les récupérer en échange d’une signature : celle qui les engageait à ne plus jamais laisser les enfants jouer seuls sans surveillance. Les enfants n’ont donc revu leurs parents qu’à 22 h 30.
En sortant, l’aîné des enfants, âgé de 10 ans, a raconté que les policiers les avaient gardé dans la voiture en leur promettant de les reconduire à la maison, située à 5 minutes à pied du parc dans lequel ils jouaient… Après deux heures de voiture, ces enfants ont finalement été déposés dans les services de protection de l’enfance, sans le droit ne serait-ce que d’appeler leurs parents… La maltraitance n’est évidemment pas le fait de leurs parents dans cette affaire, en dépit des déclarations officielles.