La décision concerne les artisans, représentants et autres infirmières qui se rendent à leur premier rendez-vous de la journée et qui en reviennent : le temps pris doit être compté parmi les 48 heures de travail maximal autorisé par les lois du travail européennes. Les conséquences pourraient être lourdes pour certains employeurs, contraints d’embaucher, d’augmenter les temps de pause et de relever des salaires pour respecter la nouvelle règle. L’affaire concernait des poseurs d’alarme espagnols qui mettaient jusqu’à trois heures pour rejoindre leur premier chantier de la journée.