Le Second amendement de la Constitution américaine garantit-il aux citoyens des Etats-Unis le droit de se défendre une arme à la main ? La mémoire d’un peuple honore-t-elle ceux et celles qui ont donné leur vie pour défendre la souveraineté de leur nation, leur culture et leurs mœurs ? La « gouvernance » globale des Nations unies s’assoit sur ces considérations d’un autre âge et lance un programme scolaire de (ré-)éducation – ou plutôt d’endoctrinement – de la jeunesse à visée pacifiste et multiculturaliste. Cela vient de commencer au Canada, avec pour but affiché (mais non unique on va le voir) de familiariser les adolescents « avec la manière dont la communauté internationale, les organisations régionales et l’ONU encouragent les pratiques de désarmement ». Désarmer les citoyens, voilà l’objectif !
Derrière ce sabir, un cours de six leçons destinés aux enseignants, un « programme d’éducation au désarmement » préparé par l’antenne canadienne de l’ONU et destiné à forcer les élèves à ingurgiter le dogme du gouvernement global et du rôle pacifiant des Nations unies sous le prétexte d’un « monde sans armes ». Si l’objectif paraît aujourd’hui tragiquement comique, il dissimule en fait l’entreprise d’institutionnalisation du pouvoir global de l’ONU et de déresponsabilisation des personnes.
En combattant le port d’armes, l’ONU attaque directement la souveraineté des Etats
Dès la première leçon, les bureaucrates onusiens « informent » les élèves d’Amérique du Nord que ce sont les armes qui créent la violence, que cette violence supposément liée aux armes entraîne « une destruction humaine et environnementale », et que ce drame « affecte chacun de nous, sans égard pour la race, l’âge, la nationalité ou le genre ». Environnement, race, genre, les références employées suent la moraline égalitariste et multiculturaliste qui sert de carburant à la doxa dominante de l’oligarchie globaliste. Pour preuve encore, toujours dans cette première leçon, cette injonction faire aux enfants de participer activement à la création « d’une culture du changement aux niveaux local, national et global ». Il leur est demandé d’analyser les messages culturels et la prévalence de l’armement dans notre société, afin d’identifier des alliés qui les rejoindront dans leur « travail pour le désarmement ». Nul doute qu’ils en trouveront de solides parmi les sectateurs du salafisme.
Un programme d’endoctrinement scolaire de l’ONU au Canada
Mais il y a pire. La deuxième leçon prône tout simplement un engagement dans la lutte contre le port d’armes par les citoyens, contre la loi de leur pays. On demande d’abord aux élèves d’identifier « les succès et les défis des campagnes pour l’interdiction des armes de poing et des petits armements ». Puis on leur demande d’analyser la législation de leur pays sur les armes et de proposer des moyens pour changer ces lois afin de parvenir à leur interdiction complète. On répète que les violences par armes à feu « tuent une personne toutes les minutes », en oubliant de préciser que les massacres à l’arme automatique sont généralement commis par des individus privés de port d’armes. Outre que le bannissement légal des armes n’a jamais empêché le crime d’exister ni les armes de circuler – on pense aux « banlieues » jadis françaises dans un pays parmi les plus contraignants au monde en la matière –, cette injonction constitue une interférence flagrante des Nations unies dans la souveraineté des peuples. L’ONU conteste la loi des nations alors qu’elle est supposément leur émanation. Au point que la cinquième leçon prône ni plus ni moins qu’en cas de refus par les gouvernements d’interdire les ports d’armes par la loi, l’ONU devra « séparer les peuples de leurs Etats » !
Désarmer les citoyens pour promouvoir le développement !
Le pensum onusien tente encore de convaincre les adolescents que la prolifération des armes freine le développement socio-économique. En un mot, que ce n’est pas ce qu’il y a dans la tête du détenteur de l’arme qui compte, mais l’arme elle-même. Et si l’on désarme les gens en édictant des lois plus contraignantes, et donc en les rendant encore plus dépendants de l’Etat pour chaque aspect de leurs existences, alors le monde sera plus paisible. La Corée du Nord proscrit-elle toute détention d’armes par ses civils sous peine de mort ? La Corée du Nord est un pays paisible et non violent. Les Etats-Unis autorisent-ils sous conditions la détention d’une arme à feu permettant au citoyen d’exercer sa légitime défense ? Les Etats-Unis sont un pays sous-développé et violent. CQFD. L’ONU nous annonce des lendemains qui chantent.