Selon un chercheur finlandais, le recyclage du plastique provoque la pollution des océans

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Mikko Paunio, professeur d’épidémiologie à l’université d’Helsinki vient de rendre un rapport à la Fondation sur le réchauffement global. Le chercheur finlandais l’a intitulé : « Sauvez les océans, stoppez le recyclage du plastique ». Celui-ci est une source de pollution paradoxale et majeure.
 
La chose remonte aux débuts de l’écologie politique. Très exactement, selon Paunio, à Gro Harlem Bruntland. Cette socialiste norvégienne, dix ans premier ministre de son pays, fut directrice générale de l’OMS (organisation mondiale de la santé), et inventeur du concept de développement soutenable, ou durable, dans le « rapport Bruntland » intitulé « Notre Avenir à tous » (1987) qui devait déboucher sur le premier sommet de la Terre en 1992 à Rio. C’est un des tout gros poissons de l’écologisme et du mondialisme. 
 

Fascination écologiste pour le recyclage du plastique

 
Or, selon le chercheur finlandais, elle était « fascinée par les questions d’environnement alors neuves et excitantes comme le changement de climat ou la conservation de l’eau », et « en rapport étroit avec Bert Bolin », l’une des figures du GIEC naissant. C’est pourquoi elle a soustrait ces questions à la compétence des villes pour en faire des priorités globales, et l’effet en fut tout à fait catastrophique.
 
Cela a conduit les municipalités en effet à négliger ou sous-traiter la collecte des déchets. Et parmi ceux-ci les déchets de plastique, qui faisaient l’objet d’une attention tout à fait particulière de Mme Bruntland et de ses successeurs écologistes. Pour le chercheur finlandais en effet, c’est leur rêve de recyclage du plastique dans une « économie circulaire » qui est à l’origine de la pollution massive des océans. 
 

Pour le chercheur Finlandais, le rêve vert accouche d’un cauchemar

 
Pourquoi ? Parce qu’il a découragé les systèmes municipaux de traitement de déchet en Asie, en Afrique, et même dans les pays développés en promouvant des méthodes difficiles et chères. Les villes se sont contentées pour la plupart d’assurer le tri sélectif du plastique, et de céder leur collecte à des organismes extérieurs. Or le recyclage proprement dit est très minoritaire, les emballages trop sales ne pouvant donner de bonne matière première étant donné l’état de la technique, de sorte que la collecte des plastiques produit des millions de tonnes de déchets inutilisables que les pays riches exportent vers les pays pauvres aux normes environnementales basses. Selon Paunio, l’Union européennes ayant déclaré la guerre au plastique a exporté en Chine près de la moitié de ses déchets de plastique ces vingt dernières années. 
 

Pollution monstre des océans via le tiers-monde

 
Mais la Chine n’en veut plus, car elle n’a pas la capacité de les absorber, de sorte que les pays riches cherchent des décharges dans d’autres pays encore moins regardants. Le résultat est que l’Asie brûle en plein air le plastique d’Europe et d’Amérique, ou le jette à la mer : huit millions de tonnes de plastique seraient lancées dans les océans chaque année. Tel est le résultat concret du rêve de recyclage. Pour éviter cette pollution monstre, une solution raisonnable serait l’incinération du plastique en usine et l’enfouissement dans des décharges. Mais l’idéologie écologiste l’interdit.
 

Pauline Mille