Manuel Valls connaît leur nombre, quasiment à l’unité près : 3.000 personnes à surveiller en France pour risque de djihad. 1.300 sont impliquées dans des filières terroristes de l’EI, quelque 500 sont en lien avec des filières plus anciennes, le restant anime la sphère « cyber-djihadiste ». Et ceux de l’ombre ? Parmi les nouvelles mesures annoncées mercredi à l’Assemblée et chiffrées à 735 millions d’euros, Valls a annoncé le recrutement de 60 aumôniers musulmans supplémentaires pour les prisons qui en comptent déjà 182.