Elle devait disparaître à la fin de cette année 2024, elle a été prolongée en catimini : la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) continuera de ponctionner salaires, pensions de retraite et chômage. Rien de nouveau sous le soleil : cette contribution « provisoire » qui devait éponger le déficit de la sécurité sociale aurait déjà dû être abandonnée en 2009, mais les prolongations ont été systématiques. Elle représente un prélèvement de 0,50 % et a été instituée en même temps que la CSG pour alléger le poids général des cotisations sociales en diversifiant les sources de prélèvements… ça ne s’invente pas. Les dépenses de la crise covid sont notamment invoquées pour justifier cette nouvelle rallonge, alors que l’échéance de remboursement de la dette de la sécurité sociale a été repoussée à 2033, voire 2042 selon Boursorama. Qui sera assez naïf pour s’en étonner ?