Des affrontements ont opposé ce matin des policiers à des manifestants « pro-démocratie » à Hong-Kong, alors qu’un petit groupe d’entre eux a tenté d’entrer masqué dans le conseil législatif de l’ancienne colonie britannique. Une centaine de policiers ont alors fait usage de leurs matraques et de gaz au poivre contre ces manifestants, et quatre personnes ont été interpellées.
L’attaque du Parlement, en rupture avec la stratégie des étudiants
Ces heurts sont survenus quelques heures seulement après le démantèlement de barricades par les autorités après qu’une décision de justice a visé à réduire l’étendue des sites occupés depuis fin septembre par les manifestants qui refusent que Pékin désigne et approuve les candidats aux élections de ce territoire autonome.
Une action étonnante alors que tous manifestent pacifiquement depuis des mois et occupent sans aucune violence trois sites de la ville. Les chefs de files étudiants en tête de ces manifestations ont d’ailleurs immédiatement appelé leurs troupes à rester non-violentes.
« Nous n’aimons pas voir ce genre de chose » a déclaré Lester Shum, de la Fédération des étudiants de Hong-Kong tandis que Joshua Wong, leader d’une autre organisation étudiante a affirmé : « nous ne pouvons partager la raison qui a poussé à cette action ».
Des manifestants masqués made in China ou made in Hong Kong ?
Qui sont donc ces quelques manifestants masqués et violents ?
Ce qui est certain, c’est que leur action profite désormais à la Chine qui pourra désormais instrumentaliser la violence du mouvement…