Kenya : cinq terroristes islamistes massacrent 147 étudiants de l’Université de Garissa, en tuant les chrétiens et épargnant les musulmans

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Au moins 147 personnes ont été tuées lors d’une attaque terroriste du groupe islamiste Al Shabab, dans une université kenyane. Les médias français sont bien discrets sur ce nouveau massacre, et plus encore sur la confession des victimes : l’immense majorité est chrétienne puisque les cinq islamistes, de l’aveu même de leur responsable, ont fait sortir les musulmans pour tuer « les autres », à savoir les chrétiens.
 

Attaque de terroristes islamistes dans l’Université à l’heure où les étudiants chrétiens se rendent à la messe

 
Les cinq hommes ont fait irruption sur le campus vers 5h30 du matin, heure à laquelle les étudiants chrétiens se rendent à l’office, et ont alors ouvert le feu sur tous les étudiants qu’ils croisaient dans l’Université de Garissa, à 150 kilomètres de la frontière somalienne.
 
Ils sont ensuite montés dans les dortoirs de l’Université, pour prendre plusieurs étudiants en otages et en égorger d’autres… Une source non identifiée a en tout cas affirmé avoir vu de nombreuses victimes, la gorge tranchée, à la morgue. Les forces kenyanes ont tenu le siège à la tombée du jour, craignant un nouveau massacre de la part de ces terroristes pendant le week-end de Pâques. Quatre terroristes ont été tués et le cinquième arrêté.
 

Les terroristes ont séparés les étudiants chrétiens des musulmans lors de leur attaque

 
La ville de Garissa est à majorité musulmane mais l’Université accueille de nombreux étudiants chrétiens et restait une cible privilégiée pour les islamistes qui luttent contre l’éducation « occidentale ».
 
Des rumeurs avaient d’ailleurs circulé sur une prochaine attaque terroriste la semaine dernière, que personne n’avait réellement prise au sérieux…
 

Massacre pendant le triduum pascal

 
Mais les terroristes ont effectivement choisi d’attaquer pendant le triduum pascal, en ciblant particulièrement les chrétiens. En ouvrant les portes des dortoirs, les terroristes demandaient aux étudiants s’ils étaient chrétiens ou musulmans : « Si vous étiez chrétiens, vous étiez tué sur le coup » se souvient Collins Wetangula, vice-président du syndicat étudiant.
 
A noter qu’il vaut mieux être « Charlie » que chrétien pour s’attirer la compassion de la République et des médias français…