Un jeune de seize ans exaspérait le quartier des poètes à Pierrefitte par ses larcins ; il a été battu presque à mort.
Le procureur de la République, le maire, et SOS racisme réagissent sans vouloir voir le problème. Quand il s’agit d’un lynchage rom, la réalité n’a pas d’importance.
Pathétique Sylvie Moisson.
La barbarie n’est pas niable, et l’on souhaite au jeune homme de se rétablir. Mais ce mot sert ici à masquer la réalité.
Le vol ? Elle emploie le conditionnel. Les communautés qui s’affrontent ? Ce n’est pas le problème. Sous couleur de sagesse, le procureur se transforme en singe de Nicko, il ne veut rien voir ni entendre ni dire.
L’identité des « personnes » soupçonnées reste secrète, comme l’origine des habitants du quartier des Poètes. Il ne faut surtout pas avouer la situation de la France, maintenant patente : savoir le découpage du territoire en communautés, la tribalisation de la république, chacun réagissant avec ses aversions et ses mœurs.
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