Rabat prépare une loi contre les violences faites aux femmes. D’abord réservée aux épouses et aux divorcées, elle va être étendue par le premier ministre en personne aux célibataires, mères ou non, à la demande des associations féministes. La situation actuelle est catastrophique : jusqu’ici les femmes battues n’avaient d’autre ressource que de divorcer, quand leur seigneur et maître le voulait bien. Des études venant d’ONG, difficilement vérifiables, assurent en outre qu’un quart des Marocaines sont victimes de violences sexuelles, la proportion grimpant à 40 % chez les 18-24 ans. Reste que, étant donné les forces politiques en action, derrière le nécessaire sauvetage des femmes musulmanes se profile l’uniformisation « progressiste » des mœurs à l’échelle mondiale.