C’est le constat d’un ressortissant somalien vivant à Londres qui regrette d’avoir fait venir ses enfants de Somalie, pourtant en proie à la guerre depuis 1991. Il affirme que les rues de la capitale anglaise sont trop « dangereuses ». Pour le parlementaire travailliste Chuka Umunna, la violence continuelle à laquelle les jeunes sont soumis quotidiennement est « une condamnation sans appel de la situation des rues de Londres ».
Les deux jeunes fils de ce Somalien habitant dans la circonscription de l’élu ont été poignardés dans le quartier de Streatham, au sud de Londres. Ils ont survécu tous deux mais placés dans des familles d’accueil « pour leur propre sécurité ».