Mercredi dernier, la Russie a catégoriquement refusé une proposition française visant à restreindre le droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU en cas d’atrocités de masse, la qualifiant de « populiste ».
L’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine a affirmé que la Russie n’entendait pas se priver « d’un instrument qui permet au Conseil de prendre des décisions équilibrées ». Il a rappelé que « l’absence de veto peut aussi conduire à un désastre », faisant référence à la résolution de l’ONU de février 2011 qui avait ouvert la voie à une intervention militaire en Lybie qui a plongé le pays dans le chaos.