Le jeune homme blanc a été tué dans un parking de la police de San Francisco, en fin d’après-midi, dimanche. Dans son communiqué, la police explique que la confrontation a commencé lorsque des policiers ont demandé à l’homme de quitter ce lieu privé. Au lieu de se plier aux ordres, l’homme s’est posté devant la sortie, empêchant l’accès aux policiers.
Alors qu’ils s’approchaient de lui, les policiers affirment avoir vu « ce qui ressemblait à un pistolet » à sa ceinture.
« Craignant pour leur sécurité et leur vie, les policiers ont alors brandi leurs armes de service alors que le suspect sortait son arme » affirme le communiqué. Les policiers l’ont alors abattu avant de découvrir que l’arme était en réalité un pistolet à air comprimé : une réplique d’arme à feu.
Un Blanc tué par la police, c’est sans intérêt
Les faits semblent justifier la réaction de ces policiers.
Mais le silence des activistes anti-policiers qui défilent dans les rues depuis des mois parle de lui-même : la couleur du suspect abattu par la police le rend, pour eux, sans intérêt.
Dans l’affaire Michael Brown, le Noir abattu à Ferguson, l’enquête a prouvé qu’il avait agressé le policier avant de tenter de lui voler son arme… Ces précisions-là n’avaient pas calmé les manifestants.
Le Blanc de San Francisco n’intéresse pas les médias
Mais lorsqu’un Blanc est tué, c’est le silence des médias et des associations, qui feraient bien de changer leur slogan : « Black lives matter », en « Only black lives matter » (« seules les vies noires comptent »).
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « En 2012, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), 140 personnes noires ont été tuées par la police. La même année, 386 Blancs ont été tués par la police. Entre 1999 et 2001, les rapports de l’institution révèlent que 2.151 Blancs ont été tués par la police, contre 1.130 Noirs. »
La police tue plus de Blancs que de Noirs
Les médias s’acharnent pourtant à faire de la mort d’un Noir un événement national tandis que la mort d’un Blanc reste anecdotique… Ils font croire à une augmentation de la violence des Blancs sur les Noirs quand la réalité et les chiffres prouvent l’inverse. Sans compter que 93% des homicides faisant des victimes noires sont commis par… des Noirs.
La manipulation médiatique alimente efficacement la colère des populations non-blanches. Au nom d’objectifs « égalitaires » affichés, elle risque tout simplement de provoquer une guerre raciale aux Etats-Unis.