Paul Babeu a tenu une conférence de presse, flanqué par des agents de surveillance des frontières, pour dénoncer l’absence de forces de l’ordre sur les routes du trafic de stupéfiants, mais aussi la « politisation » du dossier.
Le travail des forces de l’ordre est entravé notamment par la large politique d’amnistie mise en place par l’administration, accuse le shérif. Le volume de clandestins a ainsi augmenté de 25 % au cours des 4 premiers mois de l’année fiscale – sans compter le doublement des arrivées de mineurs non accompagnés.
Pendant ce temps, assurait un représentant des agents de surveillance, nombre d’entre eux sont affectés à des zones tranquilles pendant que les illégaux empruntent d’autres chemins.
« Cette administration a menotté la patrouille des frontières », résume Paul Babeu : il parle d’un « échec américain » organisé au niveau politique.