L’ancien Premier ministre Australien Tony Abbott est le premier dirigeant à être démis de ses fonctions en raison, très probablement, de son scepticisme quant aux théories de réchauffement global défendues par les alarmistes climatiques. Mais si ces derniers parviennent à atteindre leurs objectifs lors du prochain sommet international sur le sujet en décembre prochain à Paris, il ne sera sûrement pas le dernier à chuter. S’il faut en croire le Washington Post, le Premier ministre Canadien Stephen Harper est également dans le viseur des pourfendeurs subventionnés du réchauffement global, qui font tout pour s’assurer qu’il n’y aura aucun obstacle lors de la prochaine conférence pendant laquelle ils espèrent imposer leur régime mondial « climatique » à l’humanité tout entière.
Le Premier ministre australien démis à cause de son opposition au dogme réchauffiste
Il y a deux ans, l’Australien Tony Abbott a remporté la victoire contre le parti travailliste et sa très impopulaire taxe carbone. Les analystes étaient unanimes pour attribuer cette victoire à la promesse de suppression de cette taxe carbone et au gel des impôts « climatiques ».
Tony Abbott a tenu la majorité de ses promesses, précisant aux Nations unies que l’Australie ne soutiendrait plus la « mascarade socialiste de l’environnementalisme ». Il avait même précisé que la théorie d’une responsabilité humaine dans le réchauffement global était « n’importe quoi » et n’a cessé de travailler à supprimer tout financement public de l’hystérie climatique.
Tony Abbott prévoyait d’enquêter sur les données climatiques des agences gouvernementales
Cet été encore, le conseiller du Premier ministre, Maurice Newman, affirmait dans The Australian que le « hoax » climatique était en réalité un prétexte pour imposer un « Nouvel Ordre Mondial » totalitaire à l’humanité. « Nous avons subi les extravagances des catastrophistes climatiques depuis 50 ans », avait-t-il alors dénoncé : le « vrai objectif est de concentrer l’autorité politique ».
Peu avant d’être mis dehors, coïncidence troublante, Tony Abbott avait sérieusement entrepris au début du mois d’enquêter sur la manipulation des données de températures par les agences gouvernementales. Le Premier ministre avait prévu de lancer un audit après du Bureau de Météorologie, financé par les impôts du contribuable australien, afin de vérifier des données souvent controversées.
Les adeptes du réchauffement global refusent toute vérification de leurs données climatiques…
La nouvelle avait fait enrager divers responsables politiques, plusieurs alarmistes subventionnés et quelques médias très investis dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour l’analyste climatique australien Jo Nova, la résistance contre cet audit visait en réalité à protéger ceux qui profitent financièrement de la lutte contre le réchauffement global.
« Evidemment, ABC (chaîne australienne) préfère les méthodes secrètes, non-scientifiques qui soutiennent l’histoire du réchauffement climatique plutôt que des données météorologiques correctes acquises d’une manière transparente », dénonce-t-elle. « Leurs actions montrent que la question n’est pas l’environnement, mais le soutien apporté à des chercheurs rentiers et à quelques lobbyistes. » Le ministre de l’Environnement lui-même s’était opposé à cet audit…
Le comportement de Tony Abbott était devenu inacceptable et dangereux pour tous. Le 14 septembre, des membres de son propre parti l’ont donc défait de ses fonctions, emmenés par l’alarmiste climatique Malcolm Turnbull, qui le remplace désormais jusqu’aux prochaines élections parlementaires.
Turnbull, ancien de Goldman Sachs et défenseur de la théorie du réchauffement global, remplace Abbott
Malcolm Turnbull est un multimillionnaire, ancien banquier de Goldman Sachs, ancien bénéficiaire de la prestigieuse bourse d’études offertes par l’université d’Oxford aux étudiants étrangers, le Rhodes Scholarship – tout comme Tony Abbott lui-même. Il défend depuis des années une politique de quotas pour les émissions de carbone, pour le plus grand profit des grosses banques comme Goldman Sachs et autres capitalistes astucieux.
Depuis 2009, Malcolm Turnbull n’a cessé d’attaquer publiquement Tony Abbott sur son refus de céder à l’idéologie climatique.
Pourtant, Turnbull a récemment reconnu qu’il existe quelques doutes à propos des modèles climatiques imposés aujourd’hui : la totalité des modèles proposés par les Nations unies – 73 sur 73 – ont été invalidés par des données de la NASA qui montre qu’il n’existe aucune augmentation de températures depuis 20 ans. Mais il n’en a tiré aucune conclusion rationnelle : prenant simplement acte, Turnbull a alors affirmé que l’Australie devait adopter une « approche prudente, attentive, sécurisante » afin de parer à l’éventualité du réchauffement… Tous les moyens sont bons.