Contre les climatosceptiques, vingt scientifiques réclament l’utilisation de la loi américaine RICO qui vise le crime organisé

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Une récente étude de l’institut de sondage PewResearch révélait que 40 % des Américains seulement croit en la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique. Etant donnés les milliards de dollars investis dans la propagande contraire, on comprend que les alarmistes climatiques s’inquiètent. Une vingtaine d’entre eux vient d’écrire une lettre au président Obama et au procureur général des Etats-Unis afin de réclamer une solution forte pour faire taire les « climatosceptiques » : l’utilisation de la loi RICO.
 
La lettre ne s’encombre pas de justifications scientifiques : elle formule une demande politique. Les vingt signataires réclament l’utilisation de la loi RICO, qui vise le crime organisé et la mafia, pour lancer des enquêtes contre les organisations qui remettent en cause le « dogme » écologiste. Il faut dire que la demande émane à l’origine non d’un scientifique mais d’un homme politique, d’ailleurs, le sénateur démocrate Sheldon Whitehouse.
 

Des scientifiques réclament l’utilisation de la loi RICO contre les climato-sceptiques, sans aucun argument scientifique

 
Dans cette lettre, les vingt scientifiques félicitent le président Obama pour les actions déjà menées, mais s’inquiètent de la réponse américaine et mondiale, trop lente à leur avis eu égard à l’urgence.
 
« La situation présente désormais atteint un risque élevé qui pourrait déstabiliser le climat de la terre et causer des dommages irréparables aux populations à travers le monde, spécialement les populations les plus pauvres du monde », affirme la lettre. C’est pourquoi, selon ces « experts », l’utilisation de la loi RICO s’impose. Ils comparent notamment les organisations climatosceptiques à l’industrie du tabac qui laissait croire aux Américains que le produit n’était pas néfaste.
 

La loi RICO vise les mafieux et le crime organisé aux Etats-Unis

 
Le signataire les plus connu, Kevin Trenberth du GIEC, a pourtant reconnu qu’il y avait des difficultés. Dans un courriel envoyé en 2009, il écrivait : « Le fait est que nous ne pouvons pas expliquer l’absence de réchauffement à l’heure actuelle, et c’est un scandale. » Avec cet email, Kevin Trenberth a prouvé qu’il se battait dans le champ politique et non scientifique – un vrai scientifique en aurait déduire que les modèles sur lesquels il se basait étaient erronés.
 
Le même Kevin Trenberth a provoqué la démission de l’un des auteurs du GIEC, Chris Landsea en présentant ses résultats de manière volontairement erronée. L’auteur de l’étude, spécialiste des ouragans, avait montré que l’activité humaine n’était pas responsable du renforcement de leur activité en 2005. En présentant son travail à l’université de Harvard, Kevin Trenberth – qui n’est pas spécialiste des ouragans – en tirait la conclusion inverse. L’auteur de l’étude, effaré par le procédé, a donc démissionné de ses fonctions.
 
C’est donc un menteur, et un menteur démasqué, qui demande aujourd’hui au président américain de poursuivre les climatosceptiques en vertu d’une loi contre le crime organisé.
 

Depuis des années, des scientifiques tendent de criminaliser les propos des climato-sceptiques

 
Ce n’est pas la première fois que les climatosceptiques sont ainsi attaqués.
 
En 2006 déjà, l’auteur Dave Roberts suggérait que les sceptiques soient présentés devant un tribunal comme l’avaient été les criminels de guerre nazis ! L’ancien de la NASA James Hansen, après avoir précisé que les trains de charbon avaient été transformés en trains de la mort pendant l’Holocauste, avait également suggéré en 2008 que les entreprises de charbon et de pétrole « devraient être jugées pour crimes contre l’humanité et la nature ». Les criminels de guerre nazis ont été condamnés à la peine de mort, la suggestion du professeur est donc claire.
 
L’acharnement contre ceux qui tentent de prendre position à partir des preuves scientifique révèle maintenant sa nature totalitaire. De très nombreux médias, à commencer par les revues scientifiques, refusent de leur donner la parole. Pourtant, les Américains ne sont pas dupes.
 

Béatrice Romée