Changement climatique : le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat volontairement retardé par Donald Trump ?

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L’annonce par Donald Trump de son intention de retirer les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat pourrait bien prendre plusieurs années à se matérialiser. Pire encore pour les opposants à la théorie d’un changement climatique causé par les émissions humaines de CO2, à y regarder de plus près on s’aperçoit que non seulement l’administration du président américain reconnaît la validité d’un traité international qui n’a pourtant jamais été ratifié par le Sénat, ainsi que l’exige la constitution américaine, mais qu’en plus elle n’a fait qu’annoncer l’intention des Etats-Unis de se retirer à l’avenir sans exclure la possibilité d’y adhérer à nouveau. En outre, alors que Donald Trump avait de manière répétée qualifié de « canular » (hoax) la théorie d’un changement climatique induit par les activités humaines, son administration a signifié l’intention des Etats-Unis de rester signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et de continuer de travailler avec l’ONU dans le domaine du climat.
 

Les Etats-Unis n’excluent pas de revenir sur leur décision de se retirer de l’Accord de Paris

 
Les Américains, majoritaires, qui ne croient plus à la théorie d’un changement climatique causé par l’homme seront donc déçus : le programme liberticide de l’establishment déguisé en bataille pour freiner le changement climatique a encore de belles années devant lui. La lettre envoyée au secrétaire général de l’ONU António Guterres (un ancien président de l’Internationale socialiste) par l’ambassadeur américain auprès des Nations unies Nikki Haley ne laisse en effet aucun doute : « Nous informons par la présente le Secrétaire général, en relation avec l’Accord de Paris adopté à Paris le 12 décembre 2015, que les Etats-Unis ont l’intention d’exercer leur droit de se retirer de l’Accord. […] Si les États-Unis n’identifient pas de conditions permettant d’inverser leur décision, ils soumettront au secrétaire général, conformément à l’article 28, paragraphe 1, de l’Accord, une notification écrite officielle de leur retrait dès qu’ils en auront le droit. »
 

L’administration de Donald Trump croit toujours à la nécessité de réduire les émissions de CO2 pour arrêter le changement climatique

 
Une déclaration mise en ligne le 4 août par le Département d’Etat américain, toujours sous le contrôle de bureaucrates mondialistes, confirme encore que le « canular du climat » dont parlait Trump se porte toujours bien au sein de son administration. Le communiqué de presse indique en effet, en se basant sur le discours du président, que l’administration de Trump est prête à rejoindre à nouveau l’Accord de Paris s’il est possible d’obtenir des conditions plus favorables aux entreprises, aux travailleurs, aux citoyens et aux contribuables américains. Plus loin, le communiqué affirme que les Etats-Unis soutiennent l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, avant de relayer la notion selon laquelle le CO2 serait un gaz polluant, alors qu’il est essentiel à la vie végétale et que les émissions humaines de CO2 ne représentent que 1 % du total des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.
 
Ainsi, si l’Agence pour la protection de l’environnement est revenue, sous Donald Trump, sur certaines réglementations liées au CO2 datant de la présidence Obama, la logique absurde qui consiste à considérer le CO2 comme un polluant reste d’actualité.
 
Les climatoréalistes ont certes toujours de bonnes raisons de placer leurs espoirs dans la présidence de Donald Trump, mais ce dernier a encore beaucoup à faire pour mettre ses promesses à exécution.
 

Olivier Bault

 
Source : https://www.thenewamerican.com/tech/environment/item/26658-trump-s-notice-on-u-s-exit-from-un-climate-deal-means-little