Nyah James, écolière de 14 ans se suicide aux médicaments au Royaume-Uni : ce monde devenu fou…

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Nyah James, une élève de l’école évêque Gore, voulait « voir le monde », a déclaré sa famille…

 
Nyah James n’avait que 14 ans lorsqu’elle s’est suicidée en février dernier à Blaenymaes, Swansea, au Royaume-Uni. C’était une toute jeune adolescente, une petite blonde aux yeux bleus et au visage enfantin, une poupée du XXIe siècle détruite par ce monde devenu fou.
 
C’est la mère de Nyah qui a retrouvé sa fille inanimée sur son lit. La jeune fille avait avalé une surdose de médicaments après quoi, semble-t-il, elle avait tenté de joindre ses amis et ses proches par téléphone. Trop tard. La mère, folle de douleur, déclarait à la police que son enfant avait été victime de harcèlement et qu’elle ne l’avait pas supporté.
 
L’affaire vient d’être bouclée sur le plan judiciaire : au terme de l’enquête, la « cour du coroner » de Swansea, chargée de rechercher les causes des morts suspectes et de les transmettre le cas échéant en vue d’une procédure criminelle, a été informée de l’absence de tout harcèlement, que ce soit à l’école ou en ligne.
 

Nyah James, 14 ans, désespérée par une rupture amoureuse…

 
Ce qu’on apprend à cette occasion est d’une certaine manière encore pire. La petite Nyah avait une longue histoire d’auto-mutilation, elle menaçait régulièrement de se suicider, et elle affirmait entendre des voix dans sa tête. Il semblerait qu’elle se soit donné la mort parce qu’elle était « obsédée » par son petit ami, de deux ans son aîné qui venait de rompre parce qu’il préférait passer du temps avec ses copains plutôt qu’avec elle.
 
A cet âge-là, quoi de plus normal. Un garçon de 16 ans autre chose à faire que de passer du temps avec une minette et à cet âge-là, une jeune fille de 14 ans gagnerait à ne pas être engagée dans une vie affective, voire dans une activité sexuelle ravalée au rang de simple passe-temps comme le veut la culture contemporaine, qui se révèle de plus en plus comme une culture de mort sur tous les plans.
 
Selon les données de l’enquête, Nyah n’avait pas forcément l’intention de se suicider : elle cherchait plus probablement à attirer l’attention.
 

Le suicide aux médicaments d’une écolière déboussolée

 
La presse populaire britannique n’hésite pas à publier de nombreuses photos de Nyah James : des selfies qui la montrent outrageusement maquillée, le regard provoquant, image exemplaire de l’insécurité ressentie par les adolescentes à cet âge-là et de leur volonté de séduire, encouragée par un environnement qui les met sur le marché des amourettes alors qu’elles devraient encore jouer à la poupée. Ou, un peu plus matures, s’intéresser à leurs études plutôt qu’au boyfriend du moment.
 

Au Royaume-Uni la culture de mort porte ses fruits amers

 
On voit aussi une photo des parents de Nyah. Non sans se frotter les yeux en demandant si on a bien vu. Ce sont deux femmes, Susan et Dominique Williams, la quarantaine obèse… Le père de Nyah, David, participait à l’éducation de la jeune fille. Mais quelle a été la vie de Nyah ? Ballottée entre sa famille normale et l’amante de sa mère, ou engendrée par un géniteur complaisant prêt à aider un couple de lesbiennes à se procurer un bébé ? Questions de mauvais goût, dira-t-on. Mais il faut les poser. Il y a, il y aura beaucoup d’autres petites Nyah dans ce monde déboussolé, des enfants qui ne savent pas qui ils sont ni pourquoi ils sont sur terre, réduits à une existence sans but, coupée du bien.
 
Nyah entendait des voix dans sa tête, et elle s’est suicidée. Itinéraire d’une âme devenue captive du démon parce que tant de choses dans notre culture contemporaine et dans sa vie l’ont attirée vers le mal ? Qui se préoccupe du salut éternel de ces jeunes ? La culture du déchet, c’est ça.
 

Jeanne Smits