La militante radicale, qui s’est vantée d’avoir elle-même pratiqué un très grand nombre d’avortements clandestins, soutien de toutes les causes révolutionnaires, en elle-même la première signataire.
Adressée au ministre de la santé Beatrice Lorenzin, la pétition demande une modification de la fameuse loi 194 sur « l’interruption volontaire de grossesse » pour que les avortements chimiques puissent être réalisés en ambulatoire. Dans la plupart des régions italiennes, les femmes doivent rester à l’hôpital en attendant que l’avortement soit achevé, soit trois jours en moyenne.
L’objectif de la pétition est de permettre un accès plus aisé, moins coûteux et surtout plus fréquent à l’avortement chimique et en finir avec la « stigmatisation » que représenterait l’obligation des femmes de rester hospitalisées.
A l’heure actuelle, 15 % des avortements se font par voie chimique en Italie, contre 57 % en France et 93 % en Finlande. Plus anodine que l’avortement chirurgical, la procédure médicamenteuse anesthésie encore un peu plus les consciences.