Pourquoi les femmes sont plus fortes que les hommes ? Parce qu’elles sont nées pour enfanter !

Femmes plus fortes hommes enfanter
 
Comme il est drôle de voir à quelle régularité le sujet revient sur le tapis… Les femmes ne sont pas le sexe faible, elles sont plus fortes que les hommes ! De quoi faire plaisir aux féministes, aux adeptes de l’égalitarisme à tout crin, voire d’un matriarcat rêvé ?! Que nenni, car il semblerait bien que si les femmes réunissent ces qualités indiscutables, c’est en raison de leurs fondements biologiques même. A quoi est destinée la femme ? A enfanter : à porter son petit et à le mettre au monde avant de l’élever. En protégeant biologiquement davantage la femme, la nature et son Créateur ont protégé l’accroissement du genre humain tout entier. Un signe supplémentaire de cette altérité fondamentale honnie par les théoriciens du genre.
 

Situations extrêmes : les femmes plus fortes, plus « robustes » que les hommes

 
Le fait que les femmes vivent aujourd’hui plus longtemps que les hommes dans presque toutes les populations (42 sur 43 des centenaires de plus de 110 ans sont des femmes) a généré moult études sur les différents facteurs internes (biologiques) ou externes (sociétaux) pouvant favoriser cet écart manifeste entre les deux genres.
 
Un article du Telegraph rapporte la dernière investigation scientifique, publiée dans les annales américaines des académies nationales des sciences (PNAS). Un groupe de chercheurs de l’université du Danemark du Sud a choisi de se pencher sur les différences de survie entre les hommes et les femmes dans des populations d’esclaves ou des populations exposées à de graves famines et épidémies.
 
L’analyse de ces données historiques montre clairement que, même lorsque la mortalité était très élevée, les femmes vivaient plus longtemps en moyenne que les hommes.
 

Une dose de survie supplémentaire dès la naissance !

 
Prenons la Grande Famine d’Irlande qui a dévasté le pays entre 1845 à 1849. Auparavant, l’espérance de vie était, en moyenne, de 38 ans pour les deux sexes. Pendant la crise, elle est descendue à 18,17 pour les hommes, mais à 22,4, seulement, pour les femmes.
 
L’auteur principal de l’étude, Virginia Zarulli, professeur adjoint d’épidémiologie, fait la même observation pour les famines qui touchèrent la Suède en 1773 ou l’Ukraine en 1933. Ou même pour les deux épidémies de rougeole qui dévastèrent l’Irlande en 1846 et 1882 : les individus de sexe féminin vivaient entre deux à trois ans de plus que leurs comparses masculins.
 
Et cet écart s’observe tout particulièrement à un âge défini : celui du nourrisson. « Au cours des épidémies et des famines aussi dures que celles analysées ici, les filles nouveau-nées ont encore mieux survécu que les garçons nouveau-nés ».
 
Un seul des six exemples étudiés s’oppose à cette réalité : celui du commerce d’esclaves de Trinidad au début du XIXe siècle. Opposition qui n’en est pas vraiment une, car les marchands d’esclaves avaient apparemment plus d’intérêt financier à garder leur esclaves masculins en vie…
 

« J’ai constaté que les femmes résistaient à presque toutes les causes majeures de décès » Steven Austad

 
Ainsi, les femmes, plus petites de 10 à 15 %, visuellement moins musclées, plus susceptibles d’être protégées, seraient de manière très établie, plus « robustes » que les hommes !
Steven Austad, expert international sur le vieillissement, et président du département de biologie à l’Université de l’Alabama, le disait dans un article du Gardian, le 11 juin 2017 : aux États-Unis en 2010, les femmes sont décédées à des taux inférieurs à ceux des hommes dans 12 des 15 causes de décès les plus courantes, y compris le cancer et les maladies cardiaques, ajustées en fonction de l’âge.
 
Globalement, comme le notait Kathryn Sandberg de l’Université de Georgetown, la réponse immunitaire des femmes est plus robuste. La raison est vraisemblablement à aller chercher du côté des hormones : des niveaux plus élevés d’œstrogène et de progestérone renforceraient leurs défenses. Alors que la testostérone est un facteur de risque pour de nombreuses maladies mortelles. Virginia Zarulli ajoute que « la forte prépondérance des comportements à risque chez les hommes contribue considérablement à l’écart sexuel dans l’espérance de vie ».
 

« Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre » Genèse 1.28 : les femmes sont nées pour enfanter

 
Beaucoup de facteurs s’entrecroisent, donc, pour donner corps à cette réalité quelque peu désarmante… Néanmoins, les auteurs de cette nouvelle recherche sont convaincus d’une chose : « Nos résultats suggèrent que l’avantage féminin provient de racines biologiques fondamentales ».
Principalement, en raison du fait que les filles sont naturellement plus protégées dès la naissance, comme leur étude l’a démontré. Même de nos jours, à niveau égal de soins, les bébés garçons ont un risque 10 % plus élevé que les bébés filles de mourir le jour de leur naissance. Pour des raisons inconnues, dues au placenta, aux gènes… les filles semblent recevoir une dose supplémentaire de survie dans l’utérus !
 
Une grosse question pour l’évolutionnisme : comment et pourquoi un sexe aurait-il développé un avantage de survie par rapport à l’autre ?
 
Cet avantage n’a pas été « développé », il est présent depuis que le genre humain existe. Car c’est sur les épaules de la femme que repose le soin de porter, faire naître et allaiter les enfants engendrés par son union avec l’homme. Une charge donnée par Dieu, dont il a soigneusement tenu compte dans sa Création… Merveilleuse différence des sexes et Providence divine… !
 

Clémentine Jallais