Lauren Jeska, douteuse championne transsexuelle de course de montagne mais vrai coupable de tentative d’assassinat

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Les manipulations hormonales peuvent avoir de très fâcheuses conséquences mentales. En témoigne la tentative d’assassinat perpétrée par Lauren Jeska sur Ralph Knibbs, patron des ressources humaines de la fédération britannique d’athlétisme, en mars 2016. Le prétexte ? Jeska, un athlète homme devenu femme, multi-championne britannique de course de montagne, avait révélé un niveau de testostérone élevé, le menaçant d’invalider ses résultats obtenus en tant que « femme ». L’assaillante a été condamnée cette semaine à 18 ans de prison pour avoir suriné M. Knibbs à l’aide de deux couteaux de cuisine à la tête et au cou, le laissant agonisant, des jets de sang giclant jusque sur les murs de son bureau du Stade Alexander à Birmingham. Deux collègues de M. Knibbs, qui tentaient d’immobiliser la furie, ont été blessés.
 

La tentative d’assassinat par la transsexuelle sur celui qui dénonçait son excès de testostérone

 
Un témoin a décrit les gestes de Jeska : « Elle manipulait les couteaux comme si elle voulait embrocher de la viande ». Une semaine avant les faits, M. Knibbs avait pris la peine d’aller rencontrer Lauren Jeska à son propre domicile pour discuter de son avenir dans le cadre des institutions sportives. Le représentant du parquet, Richard Atkins, a révélé qu’après l’assaut Jeska a confié à un psychiatre accouru sur les lieux « qu’elle rêvait de venir au Stade Alexander et de tuer toute l’équipe ».
 
La scène du crime était effrayante. La victime, 52 ans, « terrifiée, voyait gicler son sang de son cou jusque sur les murs derrière lui », a détaillé le procureur. La veine jugulaire et la carotide étaient toutes deux sectionnées. Pour autant, M. Knibbs a réussi à maîtriser les deux poignets de la transgenre en mode assassin tandis que des collègues accourus sur les lieux venaient en aide au malheureux. Dans la mêlée, deux d’entre eux furent blessés. A l’évidence, le taux de testostérone de l’athlète supposément femme étaient très élevés.
 

La championne de course de montagne était (ou n’était pas…) un champion

 
Plusieurs personnes, parmi lesquelles un secouriste de la Royal Navy, réussirent à stabiliser l’état de M. Knibbs, passé à deux doigts de la mort. La victime a témoigné devant la cour avoir depuis perdu son autonomie, avec de graves dommages neurologiques causés tant par les coups de couteau que par les opérations réalisées dans la foulée. L’avocat de Jeska, Me Julie Warburton, a assuré que sa cliente « était consternée de ce qui était arrivé à M. Knibbs et restait extrêmement choquée après avoir réalisé les conséquences de ses actes ». L’avocate ajoute : « Ma cliente estime aujourd’hui que M. Knibbs est la personne la plus sympathique qu’elle ait rencontrée à la fédération d‘athlétisme ». Il était temps.
 

Lauren Jeska a suivi des cours de théorie du genre à l’université de Leeds

 
Les parents de Jeska ont expliqué que des contretemps dans la re-validation de résultats précédemment annulés avaient causé à leur progéniture « un stress et une confusion » qui l’avaient précipitée dans « une crise de maladie mentale », qualification non retenue par la Justice. On notera que Lauren Jeska, 42 ans, après avoir étudié la physique à Oxford, avait suivi des cours de théorie du genre à l’université de Leeds à partir desquels elle avait conçu l’idée d’entreprendre une carrière d’athlète… féminine. Elle remporta la course de montagne des Trois Shires en 2010, le semi-marathon de Liverpool en 2011, les championnats anglais de montagne de 2010, 2011, 2012 et son équivalent britannique la même année. Tout cela dans la cadre d’épreuves féminines. La contestation de son statut biologique de femme menaçait de mettre à bas ce palmarès possiblement frauduleux acquis au nez et à la barbe, si l’on ose écrire, de ses concurrentes présentant un taux de progestérone certifiant leur féminité naturelle.
 

Matthieu Lenoir