Reculade du lobby LGBT au Royaume-Uni : le National Trust n’exigera plus que ses bénévoles portent des badges arc-en-ciel

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Il reste des capacités de résistance chez les braves gens. Pour preuve, voici une bonne nouvelle de résistance à l’oppression LGBT : c’est au Royaume-Uni qu’une controverse suscitée par les folles exigences des pro-gay a abouti à une reculade de ces derniers. Le « National Trust », association de droit privée a statut quasi public qui s’occupe de conservation du patrimoine architectural et paysager de la Grande-Bretagne, voulait obliger ses bénévoles dans un château du Norfolk à porter des badges arc-en-ciel pour marquer les 50 ans de la dépénalisation partielle de l’homosexualité. Devant le tollé national, le National Trust a fait marche arrière.
 
Tout est parti de la décision du National Trust d’obliger les bénévoles qui refusaient de porter le symbole du militantisme LGBT à disparaître de la vue des visiteurs à Felbrigg Hall. Le NT voulait faire les choses en grande pompe : c’était toute une saison qui, sous le nom de « Prejudice and Pride » – « Orgueil et préjugés », détournement scandaleux du titre du beau roman de Jane Austen – entendait célébrer ce fameux 50e anniversaire.
 

La reculade du lobby LGBT au Royaume-Uni, fruit d’une résistance solidaire

 
Il ne s’attendait pas au refus de ces bénévoles qu’il devenait donc urgent d’envoyer en coulisses afin de ne pas courir le risque d’une absence d’« unanimité » autour de l’idéologie du genre. Il s’attendait encore moins à voir l’histoire être reprise et finir par gagner les médias nationaux, au point de provoquer des centaines d’annulations d’adhésion de la part de membres furieux de voir ce détournement des buts de l’association.
 
Le National Trust vient donc de déclarer que le port des badges arc-en-ciel ne sera plus obligatoire pour ses bénévoles.
 
Pour Ben Harris-Quinney, président du plus vieux think tank britannique conservateur, Bow Group, qui visiblement connaît bien les origines marxistes-léninistes de l’idéologie du genre, le NT s’est totalement trompé en imposant ces signes LGBT parce que cela n’a rien de « British ». Ses membres, rappelle Harris-Quinney, sont justement attachés à l’histoire et au patrimoine britanniques. « Je pense qu’il est hautement improbable que ces membres puissent soutenir le port obligatoire de quelque iconographie politique ou religieuse qui serait décidément “non-British”, et j’aurais tendance à peser qu’il est encore plus improbable qu’ils puissent en soutenir une qui représente l’idéologie du marxisme culturel », a-t-il commenté.
 

Le National Trust voulait imposer à ses bénévoles le port de badges arc-en-ciel pour célébrer la dépénalisation de l’homosexualité

 
Le National Trust est largement acquis à cette idéologie désormais, ainsi qu’à toutes les tartes à la crème du politiquement correct. Sa nouvelle présidente, Helen Ghosh, s’implique dans la lutte contre le « changement climatique » et favorise les éoliennes. Il est vrai qu’il est largement subventionné par les pouvoirs publics – le contribuable britannique.
 
Harris-Quinney a donc accueilli avec un soulagement mitigé la décision de faire marche arrière mais en soulignant que le National Trust n’a pas jugé utile de faire des excuses, malgré l’offense causée à de très nombreuses personnes, membres ou non.
 
La tentative est donc ratée, pour une fois. Mais on voit clairement dans cette affaire la volonté tyrannique de l’idéologie du genre qui cherche à imposer à son endroit une sorte de « culte public » qui conditionnerait le droit de participer à la société post-moderne.
 
Raison pour laquelle il faut se tenir informé et se tenir prêt, aussi, pour une résistance solidaire.
 

Jeanne Smits