Peine réduite : la cour suprême d’Autriche juge que le viol d’un garçon de 10 ans par Amir A., migrant irakien, n’est pas si grave

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Le 2 décembre 2015 dans les vestiaires des bains de Theresienbad à Vienne, Amir A., 20 ans, brutalisait et violait un garçon de 10 ans. Ce demandeur d’asile irakien avait choqué l’Autriche en déclarant que son acte avait répondu « à une urgence sexuelle ». Amir A. avait été condamné à une six années de prison. Ces jours-ci, un juge de la Cour suprême fédérale vient d’estimer que cette sentence était « trop draconienne », la réduisant à quatre années de détention. Avec les remises éventuelles, il pourrait donc sortir rapidement, avant même 2019, date théorique de la fin de sa peine réduite.
 

Amir A., jamais persécuté, a immigré en Autriche pour de pures raisons économiques

 
Amir A. n’était en rien cet exemple de martyr de la fatalité historique que la médiacratie immigrationniste invoque à longueur de journaux. Il était parvenu en Autriche pour des raisons purement économiques et l’enquête avait établi qu’il n’avait jamais été persécuté en Irak. Il avait axé sa défense, en première instance, sur le simple fait qu’il n’avait « pas eu de relation sexuelle depuis quatre mois » et que c’était donc « une urgence » de se soulager. Il avait reconnu que sodomiser et brutaliser un gamin de dix ans était le type de crime « interdit partout dans le monde ».
 
Maître Roland Kier, défenseur du violeur, a fait appel du jugement de première instance en le jugeant « trop sévère » pour les faits et « disproportionné ». Le procès en appel est remonté jusqu’à la Cour suprême fédérale, l’Oberster Gerichthof (OGH). Le président de la chambre, Thomas Philipp, a suivi Me Kier, estimant que les six années de détention étaient une sentence excessive : « Quatre ans seront suffisants », a-t-il déclaré, avec l’argument décoiffant selon lequel « l’incident » était « isolé » et que les immigrés irakiens n’étaient impliqués dans aucune autre affaire d’abus sexuel sur enfant en Autriche.
 

Peine réduite pour un viol sur un garçon Amir de 10 ans : l’incident était « isolé » !

 
La victime sera heureuse de l’apprendre. Développement de l’argumentaire : « Cet incident isolé n’a rien à voir avec des incestes répétées dans le cadre des familles (autrichiennes, NDLR), qui ont souvent de très graves conséquences ». Le juge Thomas Philipp a aussi relevé comme circonstance atténuante que l’accusé n’avait pas encore atteint sa vingt-et-unième année au moment des faits, et qu’il les avait pleinement reconnus. Et d’en rajouter une couche en estimant qu’il n’était pas sûr que l’acte constitue un traumatisme durable pour la jeune victime.
 
Malgré les belles assurances du juge, on rapporte que la jeune victime souffre de troubles du comportement liés à son traumatisme. Mais l’affaire – au moins au plan judiciaire – est bouclée, la sentence de l’OGH étant définitive.
 

La cour suprême d’Autriche minimise le viol commis par un migrant irakien

 
Or n’en déplaise à Thomas Philipp, ce cas n’était pas isolé, un nombre assez important d’attaques sexuelles ayant été rapportées dans les piscines, que ce soit en Autriche ou en Allemagne voisine. La ville de Düsseldorf, en particulier, a reconnu ces faits dans un document secret révélé au grand public à la suite d’une fuite. Au point que certains établissements ont interdit l’accès aux immigrés et que plusieurs autorités municipales et associations ont lancés des programmes éducatifs pour leur faire savoir que dans ce Dar al-Harb (« territoire de la guerre », donc non-islamisé) que sont les pays européens, le viol des petites filles et des petits garçons était interdit.
 
Cet épisode soulève un émoi certain en Autriche, pays qui conserve le souvenir des exactions sexuelles commises lors des conquêtes soviétique en 1945 (Vienne était tombée le 13 avril aux mains de l’Armée rouge) ou, plus anciennement, turques. Et sème un peu plus le doute sur la loyauté des élites vis-à-vis du peuple qu’elles sont censées protéger.
 

Matthieu Lenoir