Saint Etienne du Rouvray : une guerre de religion islamiste peut cacher  la révolution mondialiste

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Le meurtre symbolique d’un prêtre dans l’église de Saint Etienne du Rouvray détruit le déni entretenu par les élites françaises : nous sommes en guerre, une guerre islamiste, menée contre la France et l’Europe. Mais il faut aller jusqu’au bout de l’analyse : cette guerre de religion sert la révolution mondialiste, dont le but ultime est spirituel et religieux.
 
L’égorgement de Jacques Hamel pendant qu’il disait sa messe en l’église de Saint Etienne du Rouvray par deux hommes se revendiquant du califat islamiste, alors que depuis le quatorze juillet à Nice une vague d’attentats balaie l’Europe, a provoqué un choc sans précédent. Un choc qui brise le déni entretenu contre tout bon sens à coup de « pas d’amalgame », de « déséquilibrés » et de « loups solitaires » : cette fois l’intention n’est pas niable. Les assassins ont choisi une messe de semaine, avec une assistance limitée, ont fait mettre le desservant à genoux, dans la position de la prière chrétienne, et l’ont égorgé comme un agneau. Pour eux, geste d’humiliation, pour lui accomplissement : ce meurtre quasi rituel est ostensiblement antichrétien. C’est la guerre, c’est la guerre islamiste, c’est une guerre de religion.
 

Saint Etienne du Rouvray : fin du déni de la guerre islamiste

 
Sans doute les grands médias du système ont-ils d’abord tenté de maintenir la stratégie du silence, et il est significatif que Le Monde et Libération, dans la première titraille de leurs articles, n’aient pas mentionné la qualité de prêtre de Jacques Hamel à Saint Etienne du Rouvray. Significatif aussi que l’un des deux terroriste vienne d’être remis en liberté provisoire par un magistrat persuadé de sa volonté de « réinsertion ». On ne se refait pas. Le mensonge est une seconde nature. A cet égard, je recommande la relecture de la grande presse lors de la « leçon de Ratisbonne » où le pape Benoît XVI avait osé réfléchir sur les liens entre islam et violence. Le texte lui-même est intéressant, mais le hourvari médiatique niant toute violence islamiste l’est encore plus, il représente le summum de l’hypocrisie mensongère, car au-delà d’un certain seuil l’aveuglement n’est plus vraisemblable. Quoi qu’il en soit un Robert Ménard ne choque presque plus lorsqu’il décrit aujourd’hui la France et l’Europe comme « un terre à prendre » pour l’armée islamiste. Même le très bien peigné François Fillon a parlé d’une « guerre », et « mondiale », avec cela. Peluches, bougies et veillées chantantes ne suffiront plus contre les cimeterres, les fusils d’assaut et les ceintures explosives. C’est une véritable révolution mentale à quoi se prépare la société française : le vivre ensemble débouche sur la guerre, le vivre ensemble, c’est la guerre. Et Marion Maréchal Le Pen appelle les jeunes patriotes à rejoindre, à son exemple, la réserve opérationnelle.
 

Guerre de religion : la république contre l’Eglise

 
Cela ne laisse pas d’étonner l’observateur. Jusqu’à présent, on avait déjà vu la république mener une guerre de religion, mais c’était exclusivement, depuis les années 1880, contre la religion catholique. Sous le nom trompeur de laïcité, la maçonnerie du Grand Orient avait lancé une sanglante et victorieuse guerre de conquête dont les lois de 1901 et 1905, l’expulsion des congrégations, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les Inventaires furent quelques jalons. Et malgré des adoucissements de façade, l’esprit des sectaires maçons est toujours resté le même, comme on l’a vu récemment par quelques faits divers significatifs, la guerre aux crèches et aux sapins, ou les déclarations sans ambiguïté de Vincent Peillon, alors ministre de l’Education nationale, sur la nécessité de créer une « religion » de substitution dont le temple serait l’Ecole afin de soustraire les jeunes esprits à l’influence d’un catholicisme « incompatible avec la république ».
 

La révolution mondialiste programmée par le CFR

 
Pour comprendre le changement fondamental qui s’opère, il faut prendre un peu de distance et se rappeler que le Choc des civilisations (1996) du professeur de Harvard Samuel Huntington, ce livre capital qui oriente la politique américaine et mondiale depuis vingt ans, avait été prépublié dans un article de Foreign Affairs, la revue du CFR (Council for Foreign Relations), l’organe de la maçonnerie mondialiste américaine. Il faut aussi noter trois éléments complémentaires. Un, les « civilisations » appelées à s’affronter dans la vision de Huntington sont explicitement classées selon leur religion. Deux, le titre complet du livre est Le choc des civilisations et la reconstruction d’un ordre mondial, c’est-à-dire que la réflexion d’Huntington tend à remodeler le monde par une révolution dont la guerre entre civilisations, donc entre religions, est le moyen. Et trois, ce choc n’est pas une simple description, mais un projet.
 

Pourquoi la révolution mondialiste veut à tout prix l’invasion

 
Pour déterminer à quoi sert la guerre de religion qui s’impose à l’Occident, qui l’a provoquée et pourquoi, il est utile de se pencher sur ses modalités, et notamment sur l’une d’elle, qui est capitale, l’invasion de l’Europe par les migrations. Elle a été recommandée dès les années quatre-vingt-dix par des rapports de l’ONU sous des prétextes économiques, et justifiée vingt ans plus tard pour des raisons humanitaires et morales par l’ONU, l’Union européenne et toutes les institutions internationales, sans oublier le Saint Père. Le pape François s’est fait, en actes et en paroles, le champion de « l’accueil des migrants », ne trouvant pas de mots assez durs contre ceux, qui, comme Donald Trump, prétendaient limiter cet accueil si peu que ce soit. Aujourd’hui, cette invasion est tenue par la caste dirigeante mondialiste comme une évidence et un devoir. Pourtant elle n’a rien d’évident : il n’y a pas de submersion migratoire de la Chine par l’extérieur, par exemple. Et il n’y a aucune indication positive qui en ferait un devoir : l’invasion de l’Europe est une catastrophe économique et humaine tant pour les pays d’origine que pour l’Europe, elle se traduit partout par la pauvreté, voire la misère, la guerre et la mort.
 

L’impérialisme islamiste utilisé dans la guerre de religion

 
Pourtant, les institutions internationales et les autorités morales unanimes maintiennent ce devoir que les peuples refusent et que rien de rationnel ne justifie apparemment. Pourquoi ? Pourquoi imposer de force ce vivre ensemble qui engendre la guerre, qui est la guerre ? Pourquoi, sinon parce que le but visé est précisément la guerre ! Samuel Huntington notait justement que « les frontières de l’islam sont sanglantes ». Partout où l’on introduit des minorités musulmane la conquête islamiste commence, pour faire de la « maison de la guerre » la « maison de l’islam ». Cela se vérifie partout, en Inde contre l’hindouisme, en Indonésie contre le christianisme et le bouddhisme, en Birmanie, en Malaisie, en Thaïlande, demain au Cambodge peut-être, jusqu’au Sing Kiang, et plus proche de nous, au Liban, en Syrie, en Irak, en Egypte, et dans l’ex-Yougoslavie. La politique migratoire combinée au choc des civilisations engendre une guerre islamiste d’ampleur mondiale, une guerre de religion qui est en même temps le moyen d’une révolution mondialiste.
 

L’ONU pousse à la révolution panthéiste

 
En toute chose en effet, il faut considérer la fin, conseillait le bon La Fontaine. Quel est le but ultime de cette guerre provoquée (nous avons déjà dit que Daech aurait pu être étouffé dans l’oeuf, et qu’il fut au contraire, comme toute la mouvance islamiste, encouragé et financé par les services américains) ? Le flicage généralisé de l’Occident est, nous l’avons dit aussi, l’un des buts de l’opération. Mais plus profondément il s’agit de faire avancer la révolution mondialiste dont l’ambition est la création d’un homme nouveau. Cet homme nouveau sera défini bien sûr par sa façon de consommer, par la « démocratie » qu’il pratique, mais surtout par ses « valeurs », c’est à dire par sa spiritualité, la spiritualité « globale », ou tranchons le mot, par sa religion. Les textes des institutions internationales, l’ONU en particulier, précisent celle-ci. Notamment l’omniprésent discours écologiste. La conception de l’homme maillon d’une chaîne dont la nature est le vrai dieu, le culte de terre mère, Gaïa, etc. La révolution mondialiste a sa religion officielle et ses dogmes panthéistes.
 

Le prêtre de Saint Etienne de Rouvray sacrifié à la religion maçonnique

 
Dans l’économie de la révolution mondialiste, le rôle de la guerre de religion qui vient d’être lancée sous la bannière du choc des civilisations apparait donc en pleine lumière : il est de montrer aux populations la nocivité de « tous les intégrismes », entendez de tous les grands monothéismes. L’une des Unes de Charlie Hebdo après l’attentat qui avait frappé l’hebdomadaire révèle cette intention : le dieu tenu pour responsable du massacre n’était nullement l’Allah de Mahomet mais un barbu doué de tous les attributs graphiques du Dieu chrétien. Ce qui est planifié par la révolution mondialiste à travers le repoussoir de la barbarie islamiste, c’est la construction progressive d’un post monothéisme ouvert à tous, syncrétique, adogmatique, lénifiant, fruit de la convergence du protestantisme libéral, du catholicisme moderniste, de l’islam converti à l’humanisme, par exemple sur le modèle soufi, et d’un judaïsme qui partagerait avec une Rome mise au pas la direction de l’ensemble, pour le compte de la maçonnerie.
 
Il est édifiant que l’archevêque de Rouen, Mgr Lebrun, dont dépend Saint Etienne du Rouvray, qui a présenté les assassins de Jacques Hamel comme des « victimes », ait ensuite exhorté les jeunes à « devenir les apôtres de la civilisation de l’amour ». Un terme vague qui peut se prêter à toutes les manipulations. Il ne l’est pas moins que le pape François, qui a donné avec l’encyclique Laudato Si un coup de main à la doctrine écologiste de la révolution mondialiste, ait aussi récemment comparé, sans aucune vergogne, la conquête islamiste à l’évangélisation du Christ. De tels égarements sont les signes de la révolution mondialiste dans l’Eglise et du but poursuivi à travers la guerre de la religion provoquée entre l’Occident et le bloc islamiste.
 

Pauline Mille