10 mai : Saint Antonin de Florence

 

Né le 1er mars 1389 à Florence, fils d’un notaire, il entra en 1405 dans l’ordre dominicain, au prieuré San Domenico de Fiesole où il côtoya Fra Angelico. Après un an de noviciat à Cortone, il retourna à Fiesole, qu’il fut contraint de quitter pour Foligno en 1409, pour rester dans la branche observante de son ordre. Ordonné prêtre, il fut par la suite chargé de plusieurs rôles d’importance dans son ordre ; il fut notamment prieur du couvent San Marco de Florence, qu’il réforma.

En 1433, il devint vicaire de son ordre ; il participa à diverses assemblées ecclésiastiques, dont le concile de Florence : son engagement lui valut l’estime du pape Eugène IV qui, le 13 mars 1446, le nomma archevêque de Florence. Il fut un pasteur très attentif aux besoins de ses fidèles, dont il gagna bientôt l’affection ; il se dévoua particulièrement à leur service lors d’une épidémie de peste en 1448 et d’un séisme en 1453. Tous les ans, il visitait à pied les paroisses et les monastères sous sa juridiction.

Antonin vécut toujours dans l’austérité, suivant la règle dominicaine. Prédicateur talentueux et grand érudit, il rédigea de nombreux textes, tels des ouvrages de théologie, dont une Summa moralis, et des manuels à l’usage des confesseurs. Il mourut à Florence le 2 mai 1459, en prononçant ces mots : « Servir Dieu, c’est régner » ; ses funérailles furent célébrées par le pape Pie II. Il fut canonisé par Alexandre VI le 31 mai 1523.