Fille unique d’une noble veuve de la cour de l’empereur de Constantinople Théodose Ier, née à Constantinople en 380, elle se retira très jeune avec sa mère en Egypte, à proximité d’un grand couvent de femmes. A l’âge de sept ans, elle demanda à être reçue au monastère ; peu de temps après, sa mère mourut.
L’empereur, à qui elle était apparentée, voulut la marier à un sénateur : elle refusa, lui demanda de vendre son héritage et d’en distribuer les bénéfices aux pauvres. Dépouillée de ses biens terrestres, elle vécut dans son couvent dans une parfaite humilité.
D’une grande douceur et d’une grande charité, Euphrasie remplissait les tâches manuelles les plus dures pour vaincre ses tentations. Elle se donnait aussi sans compter pour soigner les malades et les affligés. Après une courte vie, elle mourut dans son couvent, en l’an 410.