Issu d’une riche famille de Montpellier, il naquit vers l’an 1350, alors que l’Europe était frappée par la peste noire. Ses parents, très pieux, avaient beaucoup prié la Vierge Marie pour qu’elle leur offre d’avoir un enfant, et Roch eut à la naissance une tache en forme de croix rouge sur la poitrine.
Il fit ses études chez les Dominicains avant de commencer à étudier la médecine, et devint orphelin vers l’âge de 17 ans. Il distribua alors ses biens aux pauvres et, avec la bénédiction de son évêque, rejoignit le Tiers-ordre franciscain et prit en pèlerinage la route de Rome.
Arrivé à Acquapendente, au nord de Rome, en juillet 1367, alors qu’une épidémie de peste y sévissait, il y demeura pendant 3 mois, soignant les malades grâce aux connaissances médicales qu’il avait acquises, mais aussi en réalisant de nombreuses guérisons miraculeuses. Il se rendit ensuite à Cesena, avant d’arriver à Rome début 1368, où il s’engagea dans un hôpital.
Le pape Urbain V le reçut et, le voyant, s’écria : « Toi… Il me semble que tu viens du Paradis ! » De retour en France en 1370, il regagna l’Italie à l’été 1371, à Plaisance, toujours pour y soigner des malades. Atteint de la peste, il partit pour Sarmato, où il fit jaillir miraculeusement une source, et où il guérit.
Reprenant la route, Roch fut arrêté à Broni par les Visconti, en guerre contre le pape. Emprisonné pendant 5 ans, il mourut le 16 août 1379 ; il n’avait révélé son identité à un prêtre que la veille de sa mort. Il fut canonisé par Urbain VIII en 1629.