30 juillet : Saint Léopold de Castelnuovo

30 juillet Léopold Castelnuevo
 

Né Bogdan Mandic le 12 mai 1866 à Herceg Novi, dans le royaume de Dalmatie, il connut sa vocation sacerdotale dès son enfance. Adolescent frêle de nature, il intégra le couvent des Frères mineurs capucins d’Udine en 1882. Il prononça ses vœux le 20 avril 1884, prit le nom de Léopold, puis fut ordonné prêtre le 20 septembre 1890.

Son souci principal étant de ramener les Eglises orientales séparées à l’unité, il étudia les langues orientales. En 1897, il fut nommé supérieur du couvent capucin de Zara, en Dalmatie. Il commença alors d’évangéliser les voyageurs de passage.

En 1906, il fut envoyé à Padoue, où il fut un grand confesseur, toujours disponible, très recherché par les pénitents pour sa douceur. Comme il souffrait de défauts d’élocution, il déclara un jour : « Puisque Dieu ne m’a pas accordé le don de la parole pour prêcher, je veux me consacrer à lui ramener les âmes par le sacrement de pénitence. »

Souffrant de l’estomac, Léopold mourut à Padoue le 30 juillet 1942, en récitant le Salve Regina. Il fut canonisé par Jean-Paul II le 16 octobre 1983 : « Saint Léopold n’a laissé aucune œuvre théologique ou littéraire, il n’a pas fasciné par sa culture, il n’a pas fondé d’œuvres sociales. Pour tous ceux qui l’ont connu, il n’était qu’un pauvre frère : petit, maladif. Sa grandeur est ailleurs : il s’est sacrifié, il s’est donné, jour après jour, pendant toute sa vie sacerdotale, c’est-à-dire pendant 52 ans, dans le silence, dans la réserve, dans l’humilité d’une cellule-confessionnal : “Le bon pasteur offre sa vie pour les brebis.” Frère Léopold était toujours là, prêt et souriant, prudent et modeste, confident discret et fidèle père des âmes, professeur respectueux et conseiller spirituel compréhensif et patient. »