Né à Thessalonique vers 347, dans une famille chrétienne parmi les plus importantes de la ville, il reçut une éducation très solide, tant spirituelle qu’intellectuelle. Alors que son savoir et ses talents laissaient présager une carrière civile importante, il se retira en ermite vers 378 dans une laure du désert de Scété, en Egypte. Il vécut là pendant cinq ans une vie particulièrement austère.
Au bout de ces années, sa santé fut gravement compromise par les mortifications qu’il s’était infligées. Aussi son abbé lui donna-t-il l’ordre de quitter cette retraite. Il se rendit donc à Jérusalem où, malade, il se rendait chaque matin au Saint Sépulcre pour y suivre la messe. A la mort de ses parents, il reçut un héritage important, qu’il distribua aux pauvres ; peu après, il recouvra miraculeusement la santé.
Le patriarche de Jérusalem, ayant eu connaissance de ce saint homme, lui conféra le sacerdoce, malgré sa réticence, vers 392, et l’établit gardien de la Vraie Croix. Peu de temps après, il fut nommé évêque de Gaza. Il lutta dès lors contre le manichéisme, ainsi que contre les païens qui persécutaient les chrétiens.
Aidé par saint Jean Chrysostome et par l’impératrice Eudoxie, Porphyre, secondant sa prédication d’une vie charitable et austère et de nombreux miracles, parvint à convertir les païens et à faire détruire leurs temples. Il mourut à Gaza le 26 février 420, dans une ville désormais presque entièrement acquise à la vraie foi.