Alors que chaque jour apporte son lot d’extrême violence, le chef des députés LFI Mathilde Panot n’a rien trouvé de mieux à proposer, sur le plateau de BFM, que de désarmer la police municipale et de supprimer la vidéo-surveillance dans les communes où seraient hypothétiquement élus des maires de son parti en 2026.

Poussant son « raisonnement », Mme Panot a lancé : « Tous ceux qui ont mis de la police municipale à tout-va, qui l’ont surarmée à tout-va et qui ont mis des caméras de surveillance, qu’est-ce que ça a créé ? Qu’est-ce que ça a créé ? Ce ne sont pas des solutions. » C’est toujours la même rhétorique d’inversion, dans la plus pure novlangue de 1984.

Ces déclarations n’ont pas manqué de susciter les réactions indignées de nos professionnels de la petite phrase. Gérald Darmanin a par exemple écrit sur X : « Traduction : avec cette gauche, vous n’aurez plus le droit à la sécurité. La gauche sans le peuple. » Jordan Bardella a quant à lui déclaré : « Les maires RN feront de la sécurité la priorité absolue de leur mandat. »