Wimbledon : les joies de l’arbitrage par IA

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C’est une première en 148 ans de tournoi : les juges de ligne ont été supprimés cette année à Wimbledon pour être remplacés par un système piloté par l’intelligence artificielle. C’est désormais une voix artificielle, tantôt « masculine », tantôt « féminine », qui annonce les fautes.

Mais le système n’est pas exempt d’erreurs. Par exemple, lors du quart de finale entre Taylor Fritz et Karen Khachanov, l’IA a annoncé une faute en plein point, alors que la balle avait touché le sol à l’intérieur de la surface de jeu, à un mètre de ses limites.

Le point a dû être rejoué, et le dysfonctionnement a été justifié ainsi : « Le mouvement de service du joueur a commencé alors que le ramasseur de balles traversait encore le filet ; le système n’a donc pas reconnu le début du point. »

Plusieurs autres joueurs ont dénoncé des erreurs en leur défaveur de l’arbitrage par IA ; notons cependant que de telles revendications existent aussi en cas d’arbitres humains. Mais quand la machine s’embrouille et commet des erreurs si manifestes, on est en droit de se demander si l’homme, tout faillible qu’il soit, n’a pas pour lui le bénéfice de la raison.