C’est la proportion des enfants habitant Glasgow qui n’a pas l’anglais pour langue maternelle.
Au Royaume-Uni, la ville de Glasgow a été surnommée, aux grandes heures de l’immigration triomphante, « la ville de l’accueil ». Elle en garde aujourd’hui le triste privilège d’un système scolaire plombé par une réalité toute simple : près d’un élève sur trois ne parle pas l’anglais comme un de Souche, mais, selon les données gouvernementales écossaises comme une « langue additionnelle ». La proportion de ces mal-parlants est exactement de 28,8 %, en augmentation très rapide depuis 2019 (22,5 %). Soit, si on fait le compte, une croissance éclair de près d’un tiers en 6 ans. Le drame ne semble pas près de se résorber. En septembre, la ville hébergeait encore 3.777 demandeurs d’asile. La politique très laxiste de Glasgow attire des irréguliers venus d’un peu partout, Belfast, Birmingham, Londres, Manchester et Liverpool.











