David Cameron, aiguillonné par l’Ukip (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni) à la veille d’élections décisives pour son avenir politique a récemment annoncé qu’il envisageait de réduire le nombre d’entrées au Royaume-Uni.
Une annonce électorale qui n’a pas été du goût de la Chancelière allemande qui aurait déjà dit au premier ministre britannique le mois dernier que cette proposition heurtait les principes mêmes de l’Union européenne, la liberté de circulation des personnes étant l’un des droits fondamentaux accordés aux citoyens des pays membres de l’UE.
La chancelière allemande, qui est désormais la politique la plus puissante de l’Union européenne, a récemment mis en garde son homologue britannique : « Pour la première fois, Cameron pousse son pays vers un point de non-retour sur la question de son appartenance à l’Union européenne », rapporte Der Spiegel qui précise que c’est un point à partir duquel « Berlin ne se battra plus pour le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’UE ».
Angela Merkel préfère donc que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne plutôt que de remettre en cause de principe de libre circulation des personnes.
David Cameron a par ailleurs annoncé la tenue d’ici à 2017 d’un référendum sur le maintien du pays dans l’UE s’il remporte les élections législatives de mai 2015.