Il existe plus de 500 différences espèces de coléoptères bombardiers dans le monde – 40 aux Etats-Unis – et ils peuvent être trouvés dans n’importe quel continent, et sous n’importe quel climat, excepté en Antarctique.
Cela n’est pas étonnant : cet insecte d’apparence banale possède l’un des mécanismes de défense les plus efficaces, un vaporisateur bouillant de produits chimiques corrosifs expulsés en jets grâce à des mini-explosions, ce qui leur permet d’être bien plus efficaces que les brumes toxiques dégagées par d’autres coléoptères de race voisine.
Le travail sur l’insecte vise à comprendre le mécanisme et peut-être même à en tirer des leçons. Quitte à donner du grain à moudre aux partisans du « dessein intelligent » de la Création : comment croire que des mécanismes aussi sophistiqués puissent être le fruit de l’évolution et des hasards de la sélection naturelle ?