La grosse banque d’affaires a réduit de 600 millions de dollars ses réserves destinées à la résolution des scandales, ramenant de 5,9 à 5,3 de milliards la somme maximale qu’elle estime pouvoir devoir verser. Elle reste sous le coup de procédures liées à ses pratiques dans les crédits, aux manipulations des marchés des matières premières, des changes et des bons du Trésor. Mais encore à des accusations d’abus de confiance dans le dossier des fonds souverains libyens et, bien sûr, de vente de « subprimes ».
Voilà qu’elle limite aussi son exposition dans le secteur énergétique, divisant par deux ses investissements dans les compagnies d’extraction de pétrole et de gaz de schiste aux Etats-Unis, pour limiter les risques de pertes en raison de la chute des cours.
On pourrait peut-être la féliciter de se désengager des énergies fossiles ? Une « bonne action » qui couvrirait une multitude de transgressions…