Reportage à Rennes d’Armel Joubert des Ouches
Des affiches collées sur les portes de plusieurs églises, d’autres sur les fenêtres de la maison diocésaine de l’évêché, des affiches réclamant le maintien de la messe traditionnelle. Mais que se passe-t-il donc dans la ville de Rennes ? Il y a peu, une page Facebook a été créée « pour le maintien de la chapelle Saint François de Rennes ». Dans cette page, on y apprend que l’Abbé Cristofoli, prêtre de l’Institut du Christ Roi, officiant la messe traditionnelle, doit quitter les lieux en septembre prochain. Dans les heures qui suivirent cette annonce, on apprenait qu’il existait un projet de vente de la chapelle. Comme par hasard, la chapelle Saint François se situe au pied même d’une future sortie de métro…
A quel jeu joue Mgr d’Ornellas ?
Celui qui a mis le feu poudre en réclamant, sans consultation aucune, le départ de l’Abbé représentant le Christ Roi dans la capitale bretonne, c’est l’évêque du diocèse, Monseigneur d’Ornellas, bien connu depuis longtemps pour ses positions très modernistes. Position moderniste certes, mais décision incompréhensible car elle ne s’appuierait sur aucun argument sérieux, aucun reproche adressé à l’Abbé Cristofoli depuis son arrivée il y a 8 ans. Par ailleurs, la chapelle traditionnelle du Christ Roi s’est fortement développée à Rennes depuis son installation en 2002. L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre est une société de vie apostolique fondée en 1990. Elle est forte d’une centaine de prêtres.
L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et la messe traditionnelle menacés à Rennes
On sait en revanche que Mgr d’Ornellas a toujours été hostile à la messe dite de Saint Pie V, hostile également à la Tradition dans son ensemble. Cet évêque, né en 1953 à Paris, ordonné en 1984, avait curieusement condamné 1.200 catholiques, attachés à la tradition bimillénaire de l’Eglise, lorsqu’en 2011, ils avaient à Rennes, priés dans le plus grand calme dans la rue, afin de protester contre le spectacle anti-chrétien de l’« artiste » italien Castelluci.